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Etape 2

Punta Arénas - Comodoro Rivadavia

 

 

Il est 11h30 (14h30 GMT) et l’urgence est de consulter le METAR afin de voir ce qui nous attend en route.

 

METAR : SCCI 191100Z 31005KT CAVOK M02/M02 Q1016 NOSIG

METАR du 19 à 11h UTC :

Le vent provient d'ouest-nord-ouest (310°) avec une vitesse de 5 nœuds (9 km/h). Bеaufort : 2. La visibilité est bonne. La température est dе -2 °C, le point de rosée est de -2 °C. L'humidité relative est dе 100%. La pression аu niveau de la mer est de 1016 mBar. Froid éolien (température ressentie) : -5.

CAVOK... ? Il pleut des cordes depuis hier ! Cela ressemble fort à une plaisanterie andine.

 

Nous procédons aux vérifications de départ et les moteurs sont lancés sans le moindre problème. C'est déjà ça !

La Tour de contrôle est contactée et nous recevons l’autorisation de roulage vers la piste. C’est à ce moment-là que la pluie cesse et qu’un très timide rayon de soleil apparait.

 

La province de Santa Cruz où nous allons est située au sud de l'Argentine, entre l'océan Atlantique et la Cordillère des Andes. Elle est bordée au nord par la province de Chubut, à l'est par l'océan Atlantique (mer Argentine), au sud et à l'ouest par le Chili.

 

Le paysage va réserver quelques surprises.

Après un court point fixe, nous décollons, laissant derrière nous un aéroport totalement vide et somme toute peu accueillant.

 

Le train est rentré et nous suivons notre plan de vol déposé.

En fait de CAVOK, nous avons un ciel extrêmement couvert, aux nuages bien tourmentés.

 

Le cap est au 4° pour une route au 307°. Nous survolons le détroit de Magellan sans pour autant l’avoir en visuel. Un bon point cependant : il ne pleut plus.

Il existe au milieu des hautes plaines sèches de Patagonie des lacs et beaucoup de lagunes, la majorité d'entre elles salées. Cependant tout au long du siècle dernier, on a constaté un processus de dessiccation de ces étendues d'eau, qui les transforme progressivement en salines ou salars.

 

Au centre et à l'est, la région dite "extra andine" où domine un relief tabulaire échelonné, avec des altitudes de plus en plus basses à mesure que l'on se rapproche de l'Atlantique. Entre les mesetas ou plateaux, il y a des dépressions, comme le Gran Bajo de San Julián. C'est là, au site appelé Laguna del Carbón, que  se  trouve  la  dépression la plus

profonde d'Amérique avec ses 105 m sous le niveau des mers.

 

À l'exception d'une frange très étroite bien arrosée située entre le rebord est des Andes et des cordons montagneux parallèle aux Andes (appelés parfois les « patagonides »), la presque totalité du reste de la Patagonie argentine a un climat semi-aride voire aride avec des températures moyennes annuelles inférieures à 12°C. Dans presque toute cette Patagonie orientale, il y a de forts vents froids venus du sud-ouest.

Nous survolons maintenant le  Rio Coig. - Le bras sud pour sa part a ses sources dans la meseta La Torre, puis coule en direction est, coupe la meseta de Güer Aike et se réunit plus loin au bras nord.

 

Les eaux réunies du Río Coig diminuent considérablement dès lors par évaporation due aux vents importants et par infiltration.

Il finit par se jeter dans la mer Argentine au niveau de la ville de Puerto Coig.

 

Mais avant son estuaire, de 23 kilomètres de long que nous voyons ici, il se divise en deux bras isolant une île, l'Isla Alargada. Son embouchure est obstruée par un grand banc de sable et de pierraille.

Voici maintenant le Golfe de Bahia Grande, long de 272 km et d’une largeur ou  pénétration continentale de 87 km. Son extrémité nord est au Cap San Francisco de Paula. Son extrémité sud est au cabo Virgenes, sur le point le plus méridional de la côte  atlanti-que du continent Américain.

La tonina overa (ou baleine à bec) est le cétacé caractéristique de cette baie.

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