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Etape 8

Porto Seguro - Salvador - Maceió

Le périple continue dans l’Etat de Bahia. Nous sommes donc sur le tarmac de Porto Seguro dès 07h30 pour les vérifications de départ. Il a plu cette nuit. Consultons le METAR.

 

METAR : SBMO 100800Z 14013KT 9999 BKN025 SCT070 26/20 Q1016=

 

Décodage :

METАR du 10 à 08h UTC :

 

Le vent provient du sud-est (140°) avec une vitesse de 13 nœuds (24 km/h). Beaufort : 4. La visibilité еst supérieure à 10 km. Il  y a 10.000 m de visibilité. Nuages fragmentés à 2500 pieds (750 mètres). Nuages épars à 7000 pieds (2100 mètres). La température est dе 26 °C. Le point de rosée est de 20 °C. L'humidité relative est de 70%. L'indice Humidex est de 33.

En clair, nous allons avoir des nuages. Les moteurs sont lancés à 08h00. Porto Seguro Sol est contacté pour solliciter l’autorisation de roulage en vue du décollage, départ dans l’axe.

Nous sommes autorisés à rouler jusqu’au point d’arrêt piste 10, voie de circulation A piste 10. Une fois sur place, Porto Seguro Tour est avisé que nous sommes au point d’arrêt 10, prêts au décollage, départ dans l’axe. Le décollage en piste 10 est autorisé, départ dans l’axe accordé.

 

 

Nous pénétrons sur la piste et nous décollons. Le train est rentré. Nous filons droit vers l’océan, et le cap 44° est pris une fois en mer.

Comme nous quittons la zone de contrôle, la fréquence est changée. Porto Seguro Départ est contacté, nous déclarant à 4 NM au nord-est de Porto Seguro, en attente d’un VFR contrôlé. Transpondeur sur 7325, le contact radar est effectué à 5 NM dans le nord-est de Porto Seguro, 1000 ft.

 

C’est le point BIDEV et nous passons Santa Cruz. Comme prévu, il y a beaucoup de nuages sur la zone. Nous sommes maintenant à 4.000 ft.

Nous survolons le Rio Jaquintinhoma. Plus avant, nous passons sur la droite de SNED Canavieiras et l’embouchure du Rio Pardo qui est un cours d'eau brésilien prenant sa source dans le Minas Gerais et baignant aussi l'État de Bahia. Lors de la période coloniale, il portait le nom de Rio Santo Antônio.

Compte tenu de la densité des nuages, nous passons à 2.000  ft. Nous avons en visuel le terrain de SBTC Una-Comandatuba. Inauguré en 1977, est l'aéroport desservant Una , Brésil , et en particulier la Transamerica Resort situé sur l'île de Comandatuba. Il est détenu par Hotéis Transamerica et exploité par Socicam.

 

Actuellement, aucun vols réguliers ne fonctionnent sur cet aéroport. L'île de Comandatuba, quant à elle, se situe dans l'océan Atlantique, sur le littoral sud de l'État brésilien de Bahia, à une distance d'environ 70 km d'Ilhéus, dans la municipalité d'Una.

Nous passons rapidement sur la Réserve Biologique de Una. Ce type de réserve vise à la tutelle intégrale des aspects naturels qu'elle renferme en évitant toute interférence humaine directe et tout changement environnemental, à travers des mesures de récupération des écosystèmes altérés et des actions de gestion nécessaires aux fins de la récupération ou du maintien de l'équilibre naturel, de la diversité biologique et des processus écologiques naturels.

Nous sommes en approche de Ilheus.

 

Ilhéus est une ville brésilienne du littoral sud de l'État de Bahia. Elle se situe par une latitude de 14° 47' 20" sud et par une longitude de 39° 02' 56" ouest, à une altitude de 52 mètres. Sa population était estimée à 220.932 habitants en 2006. La municipalité s'étend sur 1.841 km².

 

Son économie est fondée sur l'agriculture, le tourisme et l'industrie. Elle fut autrefois le premier producteur de cacao du monde mais depuis la maladie connue sous le nom de Vassoura de Bruxa ("maladie du balai de sorcière") qui infesta les plantations, la production a beaucoup diminué. Ilhéus  fut  fondée  en  1534. Elle  est  mondialement

connue pour avoir servi de cadre aux romans de Jorge Amado comme Gabriela, Cravo e Canela.

 

Nous prenons le cap 23° pour voler en ligne droite vers Salvador. Sur le littoral, nous rencontrons de nombreux bancs de sable. C’est alors le Rio de Contas. Il prend sa source à 1.500 mètres d’altitude, dans la Serra de Tromba, commune de Piata, située dans la Chapada Diamantina. Il s’écoule sur 620 km. Son bassin hydrographique occupe un secteur de 53.334 km², ce qui correspond à 10,2% du territoire de l’état de Bahia. Son cours est jalonné de cascades, mangroves et marais. On y pratique le kayak et le rafting.

 

 

Nous rencontrons ici la jolie Baía de Camamu. C’est la troisième plus grande baie du Brésil en volume d’eau, après les baies de Todos os Santos (Slavador) et de Guanabara (Rio). La Baie de Camamu abrite une variété d’îles de toutes tailles, des plages désertes, des mangroves et des forêts encore bien préservées. Située sur la côte sud de Bahia, à 335 km de la capitale Salvador , elle possède des endroits historiques et touristiques comme Barra Grande, Camamu et Marau.

Plus avant, nous passons l’Ilha de Boipeda et l’Ilha Tinharé, puis le delta du Rio Preto avant Valença. Localisé dans l’ouest de l’état de Bahia, le Rio Preto est le plus grand affluent du Rio Grande, et fait partie du bassin hydrographique du Rio San Francisco.

 

La rivière porte ce nom à cause de ses eaux troubles et profondes, qui font que la coloration de sa surface devient sombre.

 

Le Rio Preto modélisé et le réel

Le Rio Preto nait dans les couches du Espigão Mestre et court dans la direction ouest-est, totalisant un parcours de 450 kilomètres. Il est navigable sur 364 km de son cours, il a une profondeur de 30 mètres et une largeur maximale de 80 mètres.

 

Il se jette dans le Rio Grande proche de la Serra do Boqueirão, dans la municipalité de Mansidão

Nous survolons maintenant le terrain de SNBV Valença, pratiquement noyé dans la forêt.

 

Nous prenons alors le cap 82°. Salvador Tour est contacté, nous signalant à 30 NM dans le sud-ouest avec l’information Quebec, pour un atterrissage. Nous avons l’accord d’une intégration en approche directe, piste 10.

Nous entrons rapidement dans la Baia de Todos Os Santos.

 

La baie de Tous les Saints (en portugais : Baía de Todos-os-Santos, c'est-à-dire « baie de Toussaint »), située dans l'État de Bahia, est la plus grande baie du Brésil, et la deuxième au monde. C'est d'elle que provient le nom de la capitainerie et ensuite de la province et enfin de l'État. Sa surface est de 1 052 km², et sa profondeur de jusqu'à 42 mètres, avec une visibilité de plongée entre 10 et 20 mètres.

 

Ouverte sur l'océan Atlantique, elle contient la capitale bahianaise Salvador de Bahia et l'île d'Itaparica. Le climat tropical est chaud et humide. La végétation forme des mangroves. Dans la baie, on compte 56 îles dont la plus grande est Itaparica. Les autres îles importantes de la baie sont : Ilha dos Frades (« île des Frères »), île de Maré, île de Bom Jesus et la station écologique de l'île de la Peur (Ilha do Medo).

Nous survolons alors la ville de Salvador lorsque nous sommes confirmés pour la piste 10. C’est la descente, train baissé et volets sur 2 crans, cap au 102.

Bigre, la piste est couverte d’arbres et de végétation diverses !

 

Nous nous posons tant bien que mal en augmentant sensiblement la distance du poser et en louvoyant ensuite entre les obstacles.

Nous quittons la piste et Salvador Sol est contacté pour un roulage vers le parking. Nous avons l’accord d’un roulage vers l’aire de l’Aviation générale, par la voie de circulation H en piste 10.

 

Nous entrons sur le parking et les moteurs sont coupés à 10h45.

Salvador est la capitale de l'État de Bahia. Elle est située sur une péninsule au bord de l'océan Atlantique, au nord-est du pays. Elle comptait 2 998 056 habitants en 2009 (plus de 3.200.000 pour l'agglomération la même année).

 

Sa dénomination exacte est São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la Baie de tous les Saints ». Elle est située au bord de la baie du même nom. C'est le port principal de la région Recôncavo Baiano. Il y a environ deux heures d'avion entre Salvador et São Paulo.

 

Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.

La colonie est fondée en 1549 par Tomé de Sousa et devient rapidement un centre de la culture de la canne à sucre. Le besoin de main d'œuvre et sa proximité avec les côtes africaines en font une plaque tournante de l'esclavage d'Africains. Elle est la capitale du vice-roi de Grão-Pará. La ville est la capitale du Brésil jusqu'en 1763. S'étant révoltée, elle est prise d'assaut par les troupes portugaises en 1822, pour être « libérée » officiellement le 2 juillet 1823.

En 1948, la ville compte 340.000 habitants. Dans les années 1990, le quartier historique du Pelourinho (« petit pilori » car c'est là que les esclaves étaient punis) est nettoyé et restauré. Il est inscrit par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'Humanité sous la dénomination « Centre historique de Salvador de Bahia ». C'est un quartier très populaire.

 

La majorité de la population comporte une ascendance africaine, ce qui lui vaut le surnom de Rome noire, une culture africaine marquée (nourriture épicée et rites vaudou), des danses (axé et samba) et un carnaval coloré. Les conditions sanitaires ne sont pas correctes pour au moins un tiers d'entre eux. À cause de la traite des esclaves, l'antique cité portugaise d'Amérique du Sud est devenue un creuset où se retrouvent des gens d'origines   ethniques    différentes    mais   de    pays

proches. Il y a du méditerranéen et de l'africain à la fois dans la cohue de la vielle ville ainsi que, bien sûr, dans ce peuple de sang-mêlé.

L'aéroport international de Salvador s'appelait « Dois de Julho », « 2 juillet », jusqu'au 16 juin 1998, quand il fut renommé aéroport international « Deputado Luis Eduardo Magalhães », d'après le nom du fils d'un des gouverneurs de cet état brésilien, Antônio Carlos Magalhães.

 

 

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