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Etape 9

Maceió – Recife – Natal

Aujourd’hui, nous allons continuer par les superbes plages du nord-est brésilien. Nous sommes sur le tarmac de Maceió dès 08h00 (11h00 GMT). Un regard au ciel nous donne des nuages. Consultons le METAR de ce matin.

 

METAR : SBMO 170700Z 34002KT 9999 FEW017 17/17 Q1016

Décodage :

METАR du 17 à 07h UTC :

Le vent provient du nord-nord-ouest (340°) avec une vitesse de 2 nœuds (3 km/h). Lа visibilité est supérieure à 10 km. Il y a 10.000 m de visibilité. Quelques nuages à 1700 pieds (510 mètres). La température est de 17 °C. Le point de rosée est de 17 °C. L'humidité relative est de 100%. La pression au niveau de la mer est de 1016 hPa.

Comme d’habitude, les nuages seront bas. Les moteurs sont mis en route. Maceió Sol est contacté, nous signalant prêts pour un roulage, aves sortie de zone par l’Est. Nous devons donc rouler jusqu’au point d’arrêt 12 par la voie de circulation B en piste 12. Nous procédons au pushback.

Une fois sur site, nous contactons Maceió Tour, nous signalant en attente au point d’arrêt 12, pour une sortie par l’Est. Nous sommes autorisés au décollage en piste 12.

 

Nous entrons sur la piste et c’est le décollage. Le train est rentré.

Nous entrons sur la piste et c’est le décollage. Le terrain est aussi désert que lors de notre arrivée hier. La météo est égale à elle-même : du ciel bleu mais aussi des nuages assez conséquents.

Le train est rentré.

 

Au cap 330°, nous quittons la zone de contrôle. Nous avisons Maceió Départ de notre position à 3 NM de Maceió, pour un VFR contrôlé. Transpondeur sur 0371, le contact radar est pris à 4 NM, ouest de Maceió, 1000 ft,.

 

Nous passons à 2.500 ft afin de rester sous les nuages. Au loin, c’est l’embouchure du Rio Paraiba.

Le rio Paraíba ou rio Paraíba do Norte est un fleuve brésilien de l'État de la Paraíba, parmi les plus importants de cet État par la longueur de son cours et son importance économique. Il se jette dans l'océan Atlantique. Il nait dans l'intérieur de l'État, sur le territoire de la municipalité de Monteiro, dans la serra de Jabitacá, à plus de 1 000 m d'altitude.

 

Son bassin couvre 20 071 km2, dont 38 % du territoire de la Paraíba, sur lesquels se concentrent 1 828 178 habitants, soit plus de 50 % de la population de l'État, dont il traverse les deux principales villes Campina Grande et la capitale João Pessoa. Son cours s'étend sur 380 km au total. À son embouchure se trouvent plusieurs îles, dont Stuart, Tiriri, Andorinhas, Eixo, et l'Île de Restinga. Le Rio Paraíba fut découvert par Tristão de Sousa et reçut initialement le nom de Rio São Domingos. Le régime de ce petit fleuve est extrêmement irrégulier. D'une part il tombe régulièrement à sec, et d'autre part il est sujet à des crues extrêmement violentes.                                                                                        Le Rio Paraiba

Le sol est très boisé. Récife Centre nous fait un pointage radar tandis que nous sommes au cap 77°.

 

A Barreiros, nous entrons au Pernambouco qui est l'un des États fédérés du Brésil. Il est situé au centre est de la région Nordeste ; il est bordé à l'est par l'océan Atlantique. L'état a une superficie de 98 937 km2 et compte 8.810.256 habitants (IBGE 2009). Sa capitale est la ville de Recife. Son climat est tropical sur la côte, et semi-aride dans les terres. Température annuelle moyenne : 28 °C.

C'est sur les terres fertiles du Pernambouc que s'installent, lors de la colonisation, les « seigneurs de moulin » qui feront du Brésil le premier producteur mondial de sucre, au XVIIe siècle. La valorisation de ce produit sur les marchés européens y attire, en effet, de nombreux colons. Pressés de peupler l'immense littoral en friche, les seigneurs portugais (mais aussi hollandais, normands ou anglais) s'unissent volontiers aux Indiens du pays, comme plus tard aux esclaves noires venus d'Afrique pour servir dans la casa grande, la maison de maître, et travailler aux champs. De ces unions naîtra une population métisse propre à la région : les caboclos, aux imprévisibles caprices génétiques. Dans les chemins de terre qui saignent les champs de canne à sucre, il n'est pas rare de rencontrer des petits mulâtres roses comme des Jésus flamands, des Indiens roux, ou des galegos, négrillons aux boucles dorées, lointain héritage d'un ancêtre portugais. Avec l'abolition de l'esclavage, au XIXe siècle, le Pernambouc avait perdu sa place prépondérante sur la marché sucrier, mais l'invention du moteur à explosion fonctionnant à l'alcool l'a hissé au premier rang des pays pionniers du « pétrole vert », carburant de l'avenir. Depuis quelques années, la crise économique a fait chuter la production, intensifiant le malaise social.                                                                          Type cabloca :  Vanessa Giácomo, actrice

Le pau-brasil

 

Le pernambouc, bois de Pernambouc, bois-brésil ou pau-brasil est une espèce d’arbre de la famille des Caesalpiniaceae selon la classification classique, ou des Fabaceae (sous-famille des Caesalpinioideae) selon la classification phylogénétique. Il est originaire du Nordeste du Brésil. Il est considéré comme une plante tinctoriale. De son bois, on tirait une teinture brun rouge.

 

Sa région d’origine se situe dans les régions de Pernambouc, Bahia, Espirito Santo et Rio de Janeiro. Il est cultivé au Brésil. Ce bois d’une grande dureté, d’une densité élevée : 1,1 kg/dm3 (environ 1,4 fois celle du chêne qui va de 0,75 à 0,85 selon les espèces) et d’une grande résilience est encore utilisé de nos jours pour la fabrication d’archets de violon, en raison de son extrême nervosité. Vers 1775, on suppose que c’est François Xavier Tourte (1747 - 1835), archetier français qui introduit l’utilisation du pernambouc dans la fabrication des archets.

La raréfaction de l’espèce, due à une déforestation agricole trop intense et donc, à la réduction de son habitat naturel (la forêt tropicale humide atlantique, ou mata atlantica) a suscité la création d’une Initiative internationale pour la conservation du pernambouc par les professionnels de l’archèterie.

 

                                                              Archet pour violon

C’est l’embouchure du Rio Sabado puis nous prenons le cap au 28° sur le littoral.

 

Voilà le petit delta de Rio Formosa. Le temps fait mine de se lever mais il va rechuter rapidement.

 

Recife Approche nous fait un pointage radar.

Peu après, il est temps de contacter Recife Approche pour nous signaler à 16 NM au sud-ouest des installations avec l’information Delta, en vue d’un atterrissage. Nous sommes pris en compte pour intégrer en vent arrière, tour de piste main droite, vers la piste 18.

 

Lors de l’approche, nous sommes au cap 97° en base puis au cap 187° en finale. Nous recevons l’autorisation de nous poser en piste 18. Le train est sorti, les volets sont sur 2 crans et la descente est commencée.

Il y a du vent latéral, ce qui nous fait poser en « crabe ». Nous quittons la piste dès que possible. Au point d’arrêt, Recife Sol est sollicité pour un roulage vers le parking. Nous sommes autorisés vers le parking de l’Aviation générale, par la voie de circulation J et K.

 

Nous procédons au transit et, une fois sur le parking, les moteurs sont coupés à 09h15.

Recife ou Récife est la capitale de l'État du Pernambouc au Brésil. Elle est la neuvième ville du Brésil et a été fondée en 1537. Recife est la cinquième agglomération urbaine du Brésil avec 3,7 millions d'habitants. C'est le principal centre économique et touristique de la région.

L'ancien centre de Recife est situé sur deux îles (bien visibles ici) reliées entre elles par deux ensembles de ponts. La ville s'est ensuite étendue vers les terres intérieures puis vers le sud, entre la plage et l'aéroport international. Au nord, la banlieue s'étend jusqu'à Olinda. L'agglomération de Recife comprend les villes de Jaboatão dos Guararapes, Olinda, Paulista, Abreu e Lima, Igarassu, Camaragibe, Cabo de Santo Agostinho, São Lourenço da Mata, Araçoiaba, Ilha de itamaraçá, Ipojuca, Moreno et Itapossuma. À l'est, vers l'intérieur des terres, les quartiers populaires puis pauvres (favelas) se succèdent jusqu'au terminal de bus interurbains. La ville couvre environ 30 kilomètres d'est en ouest et plus de 40 du nord au sud. Elle comprend plus de 1,4 million   d'habitants   en   2004   et   de  3,7    millions

d'habitants pour l'agglomération. Sa population était de 1 549 980 habitants au recensement de 2008. La municipalité s'étend sur 217 km². Recife bénéficie d'un climat équatorial, à la fois chaud et humide. Les températures connaissent de faibles variations saisonnières, janvier et février étant les mois les plus chauds et août le plus froid. Par contre il existe une saison des pluies et une saison sèche bien marquées. La saison des pluies s'étend de mars à août, juin étant le mois le plus arrosé avec en moyenne 389,6 mm de précipitations. et la saison sèche de septembre à février, le mois de novembre étant le moins arrosé avec en moyenne 47,8 mm de précipitations.

 

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