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Etape 2 : Bouaka - Ouagadougou                            page 2

On peut donc distinguer trois grandes zones climatiques :

 * une zone sahélienne au nord du pays : moins de 600 mm de pluviométrie par en et des amplitudes thermiques élevées (15 à 45 degrés.

*  une zone soudano-sahelienne entre 11° 3' et 13° 5' de lattitude nord. C'est une zone intermédiaire pour les températures et les   

     précipitations.

*  une zone soudano-guinéenne au sud du pays : plus de 900 mm de pluie par an et des températures moyennes relativement basses.

 

Comme la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso a pour langue officielle le français. Le français est la principale langue des institutions, des instances administratives, politiques et juridiques, des services publics, des textes et des communiqués de l'État, de la  presse écrite, des écrivains. Il s'agit de la seule langue à l'écrit des lois, de l'administration et des tribunaux.

 

De plus, le Burkina Faso est membre de l'Organisation internationale de la francophonie, de même que de l'Assemblée parlementaire de  la francophonie.

Aéroports

 

Le pays compte 33 aéroports, dont seulement 1 aéroport international, l'Aéroport international de Ouagadougou (qui est un des deux  seuls, avec l'aéroport de Bobo-Dioulasso depuis 2007, possédant des pistes goudronnées).

                                Prochaine étape

                          Ouagadougou - Accra

La Comoé est un fleuve d'Afrique occidentale qui coule au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. La Comoé prend  sa source à  Péni,  localité  située entre Banfora  et Bobo- Dioulasso au  Burkina Faso ;  elle traverse la Côte d'Ivoire du nord au sud, et débouche à  l'extrémité orientale du système de la lagune Ébrié à une  quarantaine de kilomètres à l'est d'Abidjan, et donc finalement  dans le Golfe de Guinée.

Elle a une longueur de 813 kilomètres. Elle a donné son nom à la  province de Comoé, une des 45 provinces du Burkina Faso située  dans la région des Cascades.

La Comoé draine la plus grande partie du quart nord-est de la Côte d'Ivoire. Il s'agit d'une région recouverte essentiellement de savanes. Le fleuve est cependant longé de forêts-galeries sur presque toute sa longueur, ce qui constitue un habitat privilégié  pour une  faune très r iche. Un vaste parc naturel, le parc 

national de la Comoé a été créé au nord-est de la Côte d'Ivoire sur son cours moyen.

Dans les régions ivoiriennes où sa vallée s'élargit, la  présence de  plaines  inondables a entraîné le  développement de la culture du riz.

 

Le débit du fleuve a été observé pendant 15 ans (1980-1994) à Agniassué, localité ivoirienne située à quelque 25 km à l'ouest-sud-ouest de la ville  d'Abengourou,  et à 278 kilomètres du débouché du fleuve dans  l'Océan .

À Agniassué, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période a été de 106 m3/s pour une surface étudiée de 70 112 km2, soit plus ou moins 85 % de la totalité du bassin versant du fleuve.

 

La lame d'eau écoulée dans le bassin se monte ainsi à 48 millimètres par an, ce qui doit être considéré comme médiocre.

 

Cours d'eau de savanes avant tout, la Comoé est un cours d'eau peu abondant et très irrégulier. Le débit moyen mensuel observé en mars (minimum d'étiage) atteint 1,3 m3/s, soit plus de 350 fois moins que le débit moyen du mois de septembre (467 m3/s), ce qui témoigne de son irrégularité saisonnière très importante. Sur la durée d'observation de 15 ans, le débit mensuel minimal a été de 0,2 m3/s (200 litres), tandis que  le débit mensuel maximal s'élevait à 1.020 m3/s.

Nous passons sur la droite du terrain de FDOG Amilra Cabral de Gaoura, toujours parallèle avec la frontière du Ghana.

Plus avant, nous survolons le terrain de DFOU  Debougou. Plus avant encore, au point suivant, le cap passe au 29. La brume se lève enfin, laissant un sol  presque sans relief, très légèrement vallonné, pour  tout dire monotone.

C’est alors la Réserve Bortoli. Il s’agit donc d’une  grande réserve du Burkina Faso. Créée en 1957 elle  est localisée dans la province de Bougouriba et  couvre une superficie de 127 km2 (49 sq mi).

Le plus triste est qu'il y a très peu de données, de renseignements sur cette réserve, tant au niveau des photographies que des descriptifs !

Très rapidement, nous avons le Parc national des Deux-Balé, déclaré sur les cartes comme Forêt des Deux-Balé. Après avoir été gérée par un organisme privé,  dont l'objectif était la conservation du patrimoine  naturel des forêts de Dibon et des Deux-Balé, cette  concession a été reprise par l'Office national des aires protégées (OFINAP). Assez dégradé par le braconnage, les feux de brousse et le sur-pâturage, ce parc  est  surtout remarquable pour sa population d'éléphants. 

Ses 90.000 hectares ne suffisent cependant pas aux pachydermes qui sortent souvent de ces limites pour aller dans les forêts classées voisines de Baporo,  Sorobouli et les autres le long du fleuve Mouhoun.  En période sèche, de décembre à avril, il est fréquent de pouvoir les observer. En période des pluies en  revanche, nul ne sait vraiment où ils se trouvent. Des hypothèses de migration entre Nazinga et ces forêts sont émises mais aucune recherche scientifique n'a été menée sur le sujet.

Nous survolons la ville de Boromo. Il s’agit d’une commune rurale située dans le  département de Boromo, dont elle est le chef-lieu, de la  province  de Balé  dans  la  région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso.

La ville de Boromo est située sur la route nationale n°1 à mi-chemin entre  Ouagadougou et  Bobo-Dioulasso, à environ 4 km de la rive droite  de la Volta  Noire.  Elle est implantée au sein de la forêt classée des Deux-Balé,  une forêt de 90 hectares qui abrite 300 éléphants, des phacochères et des singes  cynocéphales.

 

Louis-Gustave Binger y entre le samedi 26 mai 1888. Il y est accueilli par un riche  musulman nommé Abd er-Rahman. Il écrit :  « Boromo comprend  quatorze  villages,  répartis sur un espace de 1 kil.500. La population est composée de douze villages  mossi, un petit village dafing et un autre, habité par quelques familles de Foulbé  noirs (Sankaré) venus du Ganadougou. Tout le monde parle le mossi »

Binger estime la population à « environ 1.200  habitants » et qualifié le village de « assez prospère ». Il le quitte le lundi 28 mai.

 

La colonne de la Volta menée par le commandant  Paul Constant Caudrelier entra à Boromo en mai  1897 et y fonda un poste militaire.

Riche d'une grande diversité culturelle puisque la ville et ses environs sont habités par des Winyé (Ko ou  Winiamas), des Bwas, des Nounoumas (ou Nunuma), des Mossis et des Peuls, Boromo est le siège de la  compagnie de théâtre de rue les Grandes Personnes d'Afrique, Marionnettes de Boromo fondée en 2001,  spécialisée dans la marionnette géante, qui y possède ses propres locaux.

Au point BURON, le cap passe successivement au 73  puis au 74. Plus avant, la descente commence. Il est  temps de contacter Ouaga Tour, nous signalant à 29 NM dans le sud-ouest, en attente  d’autorisation  d’atterrissage. Nous sommes pris en compte pour une  finale  directe vers la piste 4, QNH 2992.

Au point CIO4, le cap passe au 39, ce qui nous place  assez loin dans le faisceau de l’ILS. La vitesse est  progressivement réduite à 160 kts. Le terrain apparaît dans le lointain. 

Nous recevons l’autorisation d’atterrissage, piste 4, vent  calme. Le train est descendu, volets sur 1 puis 2 crans,  vitesse 130 kts.

L’approche se fait en manuel, sans le moindre problème.  Pratiquement sur le nez de piste, les volets sont sur 3  crans. Nous sommes en très courte finale et les roues  touchent doucement le sol. Le roulage en piste est un peu  long avant de trouver une bretelle de sortie sur notre  gauche.

Au point d’arrêt final, Ouaga Sol est sollicité pour un  roulage en direction du  parking. Nous  sommes  autorisés  au roulage  vers l’aire de l ’Aviation  civile,  taxiway en service B.

Le roulage est moyennement long sur un terrain pratiquement vide. Une fois sur le parking, à l'allure de carte-postale, les moteurs sont coupés à 11h00.

o O o

Ouagadougou

 

Mémorial 2000

 

Ouagadougou, appelée familièrement Ouaga, est la  capitale et plus grande ville du Burkina Faso, avec une population de 1,62 million d'habitants en 2012. C'est le centre culturel, économique et administratif du  pays. Les habitants de Ouagadougou sont les  Ouagalais.

 

Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du  respect ». Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant  les années de partage du territoire (1932-1947). À la  reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est  de nouveau transférée à Ouagadougou.

De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à  l’indépendance (1960), la population de la ville va  doubler,  passant de 30.000 à plus de 60.000  habitants. Par la suite, le nombre de Ouagalais  doublera  régulièrement tous les  dix  ans :  500.000 au début des années 90 et plus d’1,5 million aujourd’hui.

Mosquée de Ouagadougou

Les attentats de Ouagadougou du 15 janvier 2016 ont fait au moins 30 morts et une trentaine de  blessés. À 19 h 45, des hommes armés ont attaqué le bar Taxi Brousse, le restaurant Le Cappuccino et  l'hôtel Splendid dans le centre de Ouagadougou. Ces lieux sont fréquentés principalement par des  étrangers. L'attaque terroriste est revendiquée par  Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). À la suite  de  ces événements ont été décrétés trois jours de deuil national. La ville est de nouveau touchée par le terrorisme dans la nuit du 13 au 14 août 2017. Un attentat frappe un café-restaurant situé à 200 m  du  Cappucino et fait 20 morts, dix-huit civils et les deux  assaillants.

La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province du Kadiogo. À environ 300 km au nord, se trouve Gorom-Gorom et les portes du désert,  situés tout  près  du  Niger et du Mali.

À environ 200 km au sud, se trouve le pays Gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga.  Le Ghana et le Togo sont alors très proches.

 

Une route part en direction du sud-ouest vers Bobo-Dioulasso. Enfin, une bonne route de 350 km relie  vers l'est Ouagadougou à Fada N'Gourma et le pays  Gourmantché et au-delà la frontière avec le Niger.

Ouagadougou se  situe approximativement au   centre  du Burkina Faso, en pleine zone i nter-tropicale. La ville est donc soumise à un climat  tropical de savane, comprenant deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.

La saison sèche s'étend de la mi-octobre à la  mi-mai, approximativement. Cette saison est  caractérisée par  un temps plus ou  moins chaud  et très sec, un fort ensoleillement et parfois des  vents de poussière.

La ville a peu d'industries, développées principale-ment dans les domaines agroalimentaires et textiles.

Ouagadougou dispose d'un aéroport international  ainsi qu’une gare ferroviaire qui est le terminus de  la voie ferrée menant vers Abidjan (Côte d'Ivoire) et  qui est exploitée par la Sitarail.

Langues

 

En 2014, 49,4 % des habitants de Ouagadougou de  15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis  que 53,7 % savent le parler et le comprendre. Selon  le dernier rapport de l'OIF, en 2006, 104.700  Ouagalais  déclaraient   utiliser   le   français   comme 

principale langue en 2006, soit 10 % des habitants,  chiffre en nette hausse par rapport à 1985 (11.000  personnes  soit  seulement  2,49 %).

Aéroport international de Ouagadougou

L’aéroport international de Ouagadougou, (code  AITA : OUA • code OACI : DFFD), est le plus grand  aéroport burkinabé, desservant la capitale du pays,   Ouagadougou. Il possède une piste de 3.028 mètres  lui permettant d’accueillir les plus gros avions. Air  France et Air Burkina occupent 60% du trafic aérien à Ouagadougou.

 

L'aéroport s'étale sur 426 hectares dans le centre de  Ouagadougou,. Pour des raisons de sécurité et  d'aménagement du centre de la ville, la décision a été prise de déplacer l'aéroport dans le nord de la ville : le premier vol en partance du nouvel aéroport  interna-tional de Donsin est prévu pour 2020.

L’aéroport dispose de deux pistes:

               Direction             Longueur           Surface

                04L/22R        3 028 m (9 934 ft)    asphalte

                04R/22L        1 911 m (6 270 ft)    latérite **

 

** - La latérite (du latin later, brique) est une roche rouge ou brune, qui se forme par altération  des roches sous les climats tropicaux. Le sens large désigne l'ensemble des matériaux, meubles  ou indurés, riches en hydroxydes de fer ou en hydroxyde d'aluminium, constituant des sols, des horizons superficiels, des horizons profonds de profil d'altération. On trouve des latérites surtout en domaine intertropical. Elles recouvrent 33 % des continents.

Profil mince de latérite de mickel

 

La latérite désigne un matériau induré, utilisé pour la construction d'édifices dans les régions tropicales.

Les sols latéritiques sont des sols maigres, lessivés et appauvris en silice et en éléments nutritifs fertilisants (Ca, Mg, K, Na). La végétation, comme les grandes forêts équatoriales, reste cependant abondante sur ces sols, bien que fragile.

 

Le fer oxydé donne la couleur rouge d'une latérite. La présence d'alumine Al2O3 fait de certaines latérites appelées bauxite le principal  minerai d'aluminium.

 

Il s'agit aussi d'une réserve importante d'aquifères, les sols latéritiques filtrant environ 50 % de l'écoulement global.

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