Etape
Accra - Lomé - Natitingua
Sur le lac, le cap passe au 6. Plus avant, c’est la Forêt Classée de la Lili, laquelle se trouve au Togo, à l'est de Bokokopé et Dévé, et au nord-est de Djakpo. Cette Forêt Classée a une altitude de 103 mètres. Sur la forêt, le cap passe au 75. Plus avant, nous passons sur la Réserve nationale de Togodo où le cap change pour le 357. Dès lors, nous allons longer la frontière du Bénin mais sans la franchir.
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Le lac est connu pour ses parties de pêches aux filets, en effet il regorge de délicieux poissons comme la carpe, la sole ou le turbot. On y pratique aussi la baignade, la voile et le ski nautique, des établissements étant prévus à cet effet et permettant même d'y déjeuner. Les pêcheurs utilisent des pirogues et se servent de piques de plusieurs mètres de long pour "se propulser" en frappant le fond du lac et ainsi avancer.
ILe push-back est lancé. Le roulage s’avère assez long jusqu’au point d’arrêt où nous stoppons. Accra Tour est avisé que nous sommes en standby au point d’arrêt 21, départ route sud. Le décollage est autorisé en piste 21, vent calme, départ route sud approuvé.
Ce qui nous conduit sur la Forêt de l’Amou Mono. Le Mono est un fleuve du Togo et du Bénin. En 2017, l'estuaire du fleuve a été classé réserve de biosphère transfrontalière entre les deux pays par l'Unesco.
Vallée du fleuve Mono
Long d'approximativement 467 km et drainant un bassin versant d'environ 25.000 km2, il prend sa source au Togo, entre la ville de Sokodé et la frontière avec le Bénin, et se dirige vers le sud. Proche de son embouchure ,il forme la frontière entre le Togo et le Bénin. Finalement il se jette dans la baie du Bénin à travers un système extensif de lagons saumâtres et de lacs (dont le lac Togo).
Vallée du fleuve Mono
Seul le lit inférieur est navigable. La majorité du bassin est cultivée (maïs, igname, manioc). À 160 km de l'embouchure, le barrage hydroélectrique de Nangbeto a été construit grâce à un partenariat de 1987 entre le Togo et le Bénin. Des études ont démontré que le barrage avait un effet économique positif (tourisme et pêche) ; néanmoins la construction du barrage a déplacé entre 7.600 et 10.000 personnes et le barrage a modifié d'une façon non négligeable l'écosystème des lagunes de l'embouchure en réduisant les fluctuations saisonnières du fleuve. Un second barrage, Adjarala, avait été proposé à la construction pendant les années 1990 mais n'a semble-t-il jamais été réalisé.
Plus avant vers le nord, c’est le Réservoir de Nangbeto ou le barrage de Nangbeto. Comme son nom l’indique, c’est un barrage en remblai sur la rivière Mono dans la région des Plateaux au Togo. Il a été construit entre 1984 et 1987 dans le but de fournir de l'énergie hydroélectrique au Togo et au Bénin, ainsi que de créer des pêcheries et de fournir de l'eau pour l'irrigation. La centrale électrique du barrage de 65,6 mégawatts (88.000 hp) a été mise en service en juin 1987. Le projet a été financé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement au coût de 98,22 millions de dollars.
Les objectifs du barrage étaient de satisfaire les besoins à moyen terme du Bénin et du Togo en énergie, et de constituer une réserve d'eau importante, de l'ordre de 1,7 milliard de mètres cubes. On prévoyait que 1.000 à 1.500 tonnes de poisson seraient produites chaque année et que 43.000 hectares de terres seraient irrigués. L'évaluation du projet six ans plus tard a montré que le projet avait été achevé à temps et dans les limites du budget à un niveau satisfaisant. Le projet était un bon exemple de coopération entre les deux pays. L'objectif de production d'énergie a été atteint, mais le plan de développement du poisson a échoué et le projet d'irrigation progressait plus lentement que prévu. Cependant, les premiers
résultats de la culture du riz sur les terres irriguées étaient encourageants.Le barrage de Nangbeto répond à une partie des besoins en électricité du Togo et est sujet à des interruptions d'approvisionnement lorsque le niveau de l'eau est bas, ce qui peut se produire pendant plusieurs mois. En conséquence, un autre barrage sur la rivière Mono plus en aval à Adjaralla est en cours de construction, à partir de 2016. Le plan de production de poisson impliqué dans ce projet et d'autres questions environnementales sont prévus à un stade plus précoce de son développement.
Notre cap passant au 350, nous allons vers le centre du Togo. Il y a de nombreux nuages sur cette zone.
Accra Contrôle est sollicité, nous signalant à 16 NM dans le secteur sud-est de DXAK, pour un guidage radar. Transpondeur sur 2177, le contact radar est pris à 15 NM, secteur sud-est de DXAK, 6500 ft, altimètre 2992.
Bien plus avant, c’est le Parc national Fazao-Malfakassa. Il s’agit du plus grand des trois parcs nationaux du Togo, les autres étant Kéran et la Fosse aux Lions. Il est situé entre la région de Kara et la région Centrale dans une zone humide semi-montagneuse, et fait partie de la frontière avec le Ghana. La Fondation Franz Weber a été autorisée par le gouvernement à gérer le parc pendant 25 ans, à compter de 1990 à 2015.
l a été créé en 1975 par la fusion de deux forêts de réserve créées en 1951: Fazao (1.620 km2) et Malfakassa (300 km2). La forêt Classée du Fazao contient la majeure partie de la biodiversité de la forêt, tandis que les visiteurs vont faire de la randonnée dans les collines rocheuses de la zone de chasse de Malfacassa. Le terrain se compose de «savanes boisées, de bons peuplements de forêts-galeries, de forêts submontagnardes et de collines couvertes d'herbes».
Le site est actuellement en cours d'inclusion dans la liste World Heritage des sites ayant une «valeur universelle exceptionnelle» pour le monde. Ce site a été ajouté à la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO le 8 janvier 2002, dans la catégorie mixte (culturel + naturel).
En 1990, les éléphants étaient communs dans le nord-est du Togo. Alors que le pays était en pleine ébullition au début des années 1990, le braconnage est devenu un problème majeur. En 2007, la population avait été réduite à un reste dans le parc. Le nombre d'éléphants dans le parc a été estimé à environ 50 en 2003. Le parc est l'un des deux sites du Togo dans le cadre du programme de surveillance CITES des éléphants illégaux.
Braconnage dans le parc.
Le nombre total d'espèces d'oiseaux connues est de 244 en 2008, mais il y en a surement beaucoup d'autres. Selon les relevés aériens de 1984, les espèces d'antilopes du parc comprennent : bushbuck, Céphalophe de Maxwell, Céphalophe à flancs rouges (estimation 450), bay duiker, Céphalophe à dos jaune, grey duiker (est 450), waterbuck (est 450), Le kob de Buffon (Kobus kob kob) (créé 3200), anel antilope (est. 200), bubale occidentale (établie 100), oribi.
68 NM plus loin, c’est le Keran National Park ou le parc national de la Kéran qui est une aire naturelle dans les limites desquelles s’effectue la conservation de la diversité biologique. Il offre un splendide spectacle d'une parfaite symbiose entre une flore d'une rare beauté et une large gamme d'animaux terrestres, aquatiques et d'oiseaux. Le parc est également classé site Ramsar depuis 1995.
Le parc de la Kéran se situe dans la région septentrionale du Togo, crée le 28 septembre 1950 sous le nom de forêt classée de la Kéran sur le site d'une forêt sacrée d'une superficie de 6.700 hectares. Cette aire a été étendue de 1971 à 1976 à 180.000 hectares et érigée au statut de Parc National de la Kéran et ressource de chasse de l'Oti en 1971. Actuellement sa superficie n'est plus que de 70.660 hectares après rétrocession de plus de la moitié du parc aux populations riveraines. Les moyens conséquents de surveillance du parc avaient permis d'en faire un des plus beaux parcs de l'Afrique de l'Ouest.
Population d'éléphants (Loxodonta africana), de buffles (Sincerus caffer), les hippopotames du fleuve Oti, les poissons, les hippotragues, bubales, guibs harnachés, les primates représentés par les cynocéphales, les cercopithèques, les suidés (phacochères), les lions
(Panthera leo), les reptiles composés de python de Seba (Python sebae), de tortues, crocodiles et les oiseaux d'eau notamment le Jabiru du Sénégal, la cigogne noire, la grue couronnée et le marabout.
Très variées, les formations végétales comprennent la savane arborée sillonnée de belles galeries forestières mélangées de végétation de graminées denses d'Andropogon gayanus. Plus de 179 espèces sont recensées. Parmi elles dominent Allophyllus africanus, Anogeissus leiocarpus, Combretum fragrans, Diospyros mespiliformis, Dichrostachys cinerea, Maytenus senegalensis, Khaya senegalensis, Mitragyna inermis et Pterocarpus erinaceus.
Nous passons au cap 331 pour encore 30 NM et nous entrons dans le forêt de Galangarhi où nous virons au cap 86. Encore 30 NM plus avant et c’est le début de la descente. C’est ainsi que nous passons la frontière du Bénin.
Le Bénin, en forme longue la République du Bénin, est un pays d'Afrique occidentale, qui couvre une superficie de 112 .622 km2 et s'étend sur 700 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le Bénin comptait 10.741.458 habitants en 2016. Le pays fait partie de la CEDEAO et a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est, et au nord le Niger et le Burkina Faso.
Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le 1er août 1960, sous la dénomination de République du Dahomey. Les pouvoirs furent transmis au président Hubert Maga par le ministre d'État français Louis Jacquinot. En 1972, l'officier Mathieu Kérékou prend le pouvoir : il adopte en 1974 le marxisme-léninisme comme idéologie officielle du gouvernement et, en 1975, rebaptise le pays
République populaire du Bénin. À la fin des années 1980, de graves difficultés économiques conduisent à la fin du régime : le Bénin entame un processus de transition démocratique et, en 1990, adopte une nouvelle constitution. Le nom de Bénin est conservé, le pays devenant simplement la République du Bénin. Mathieu Kérékou, battu aux élections, abandonne le pouvoir. Il y revient démocratiquement par les urnes en 1996 et ne rétablit pas la dictature ; il gouverne le pays jusqu'en 2006.
La capitale officielle est Porto-Novo (nommée Xogbonou par les Goun), Cotonou étant la capitale économique.
Miss Bénin 2016 Jeune femme Peule
Le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA. Le régime politique du Bénin est de type présidentiel et le président de la République entrant est Patrice Talon, qui a succédé à Boni Yayi lors des élections du 20 mars 2016. La passation de pouvoir entre le président sortant Boni Yayi et son successeur, l'homme d'affaires Patrice Talon s'est tenue le 6 avril 2016 au palais de la Marina à Cotonou. Le Bénin fait partie de plusieurs organisations internationales, dont l'Organisation internationale de la francophonie.
Boumba – Style Traditionel du Benin
Depuis la fin de la République populaire du Bénin, le Bénin possède une image très forte de pays démocratique dans toute l'Afrique subsaharienne. Et selon les experts internationaux cette nation d'Afrique peut être considérée comme la plus stable de par ses institutions constitutionnelle et politique.
Le Bénin est souvent représenté comme un pays de paix compte tenu de l'harmonie qui règne entre tous les habitants (religions, etc.).
Relief
De forme étirée entre le fleuve Niger au nord et la plaine côtière dans le sud, le relief de l'ensemble du pays est peu accidenté.
Le nord du pays est principalement constitué de savanes et de montagnes semi-arides, telles que la chaîne de l'Atacora, qui se prolonge au Togo et au Ghana d'une part et au Niger d'autre part. Le point culminant du pays est le mont Sokbaro (ou Sagbarao) (658 mètres).
Le sud du pays est constitué d'une plaine côtière basse parsemée de marécages, lacs et lagunes, notamment la basse vallée de l'Ouémé, la lagune de Porto-Novo et le lac Nokoué, une vaste zone humide de 91.600 hectares reconnue d'importance internationale par la convention de Ramsar.
La majeure partie de la population vit dans les plaines côtières méridionales, dont l'altitude ne dépasse nulle part 10 m. C'est là que les plus grandes villes du Bénin sont concentrées, notamment Porto-Novo, la capitale officielle, et Cotonou, la capitale économique et politique.
Climat
Le climat du pays, situé dans une zone intertropicale, est globalement chaud et humide, avec des nuances saisonnières et géographiques liées à la latitude, au relief et à l'alternance des saisons.
Il tombe entre 900 et 1.300 millimètres d'eau par an, les régions les plus arrosées sont situées au sud-est, de Cotonou à Porto-Novo, l'Atacora entre Natitingou et Djougou, les régions de Dassa et de Ndali au nord de Parakou. Les maximums des précipitations sont au sud (climat équatorial), de la mi-mars à la mi-juillet, et plus faiblement en novembre et décembre.
La mousson, océanique et chargée d'humidité, souffle d'avril à novembre, du sud-ouest. L'harmattan continental et sec, souffle dans le sens inverse de la mousson (il vient du nord, du Sahel), de novembre à mai, apportant une poussière ocre orange. Le taux d'humidité, toujours important, se situe entre 65 et 95 %. La moyenne des températures est comprise entre 22 et 34 °C, avril et mai étant les mois les plus chauds, juste après que l'harmattan a soufflé durant six mois, avant que la mousson n'apporte ses pluies.
Economie
Le port autonome de Cotonou (PAC) constitue l'un des pivots de l'économie béninoise. Cependant, 80 % des marchandises importées sont réexportées vers le Nigeria, ce qui rend le pays très dépendant de son puissant voisin.
L'autre source de richesses est le coton, culture qui a réussi d'excellentes récoltes, même si sur le marché mondial, le cours de la livre de la fibre était en 2015 autour de 0,70 dollar, relativement bas comparé au pic des 2 dollars la livre qu’il avait atteint en 2011. Le Bénin était à la quatrième place du palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010.
Plantation de manioc
Les principales cultures sont surtout vivrières : igname, manioc, maïs, sorgho, riz paddy, fruits et légumes.
L'élevage concerne principalement le cheptel bovin qui comptait 2.111.000 de têtes , des ovins (842.000), des caprins (1.674.000), des porcins (398.000) et des volailles (17.683.000) selon les données de la Direction de l’élevage (2012).
Le cheptel national des porcs est constamment sous la menace de la Peste Porcine Africaine (PPA) qui sévit sous une forme enzootique.
Culture du maïs au Bénin
L’élevage non conventionnel prend de l’ampleur avec un nombre de plus en plus important d’éleveurs de poules pondeuses, de lapins, d’escargots, de poulets chair et d’abeilles. L’agribusiness ** se développe avec un engouement des jeunes agripreneurs qui dévelop- pent plusieurs initiatives en se basant sur les technologies de l’information et de la communication. Des sites internets (le blog de Louis Agbokou par exemple), des plate formes de ventes en ligne de produits agricoles (la plate-forme benagri par exemple), des magazines spécialisés (La Voix Rurale par exemple), des groupes whatsapp et facebook sont créés entre acteurs du secteur agricole. Ces types d’acteurs principalement les jeunes discutent entre eux des préoccupations afférentes à leurs activités et contribuent au développement du secteur agricole.
** agribusiness : une industrie engagée dans les activités de production d'une ferme, la fabrication et la distribution d'équipement et de fournitures agricoles, ainsi que la transformation, l'entreposage et la distribution de produits agricoles
La pêche reste souvent artisanale, elle est trèès fortement concurrencée par les bateaux étrangers. On note également le développement de la pisciculture avec, pour espèces élevées, le Clarias et le Tilapia.
Le tourisme représente 2,5 % du PIB du pays, qui occupe la cinquième place des destinations en Afrique de l’Ouest. En 2013 il a accueilli 230.946 visiteurs étrangers contre 219.949 en 2012. Ses principaux atouts sont les plages et les cités lacustres du sud (Ganvié), les parcs animaliers au nord (Pendjari et W), Abomey et ses palais royaux, Ouidah, lieu de mémoire de l'esclavage et berceau du culte vaudou.
Dès la frontière, nous sommes en très longue approche de plus de 35 NM. Peu après, il est temps de contacter DBBN Natingou Trafic, nous signalant à 4.800 ft, 11 NM au sud-ouest des installations, en prévision atterrissage, piste 4.
Continuant notre descente, nous atteignons le dernier point où le cap passe au 35, dans l’axe de la piste. La vitesse est réduite à 160 kts. La sortie du train nous amêne à 140 kts où les volets sont sur 1 cran.
Ici, aucune approche automatique possible. C’est donc en manuel que la piste est en vue.
En courte finale, les volets sont sur 2 crans et les roues touchent le sol d’un terrain plus que désert. Nous roulons jusqu’à la zone de ravitaillement où les moteurs sont coupés.
Natitingou est une ville du nord-ouest du Bénin, chef-lieu de la commune du même nom et préfecture du département de l'Atakora.
La commune est implantée dans une vallée au pied de la chaîne de montagne de l'Atakora qui culmine à 641 mètres d'altitude. Située au Nord-ouest du Bénin et au centre du département de l'Atacora, la commune de Natitingou couvre une superficie de 3,045 km2, soit 12,8 % de la superficie totale du département.
La commune présente un relief dont les formes sont variées, allant des zones de montagnes, à Natitingou, aux plateaux et pénéplaines des villages environnants. La commune de Natitingou est caractérisée par un relief accidenté, composé surtout de la chaîne de l’Atacora, de plateaux et de collines
dont les vallées se présentent souvent en pente forte. Son climat est de type soudano-guinéen caractérisé par deux saisons : une saison pluvieuse qui dure six (06) mois (mai à octobre), et une saison sèche qui couvre la période de novembre à avril. Du fait des influences orographiques, la commune est très arrosée surtout à Natitingou où on enregistre parfois jusqu’à 1400 mm de pluie par an. Les plus fortes pluviométries sont enregistrées au cours des mois d’août et de septembre. La température moyenne est d’environ 27°C avec des variations de 17°C à 35°C pendant l’harmattan.
Un marché à Natitingou
Le réseau hydrographique se réduit aux marigots, rivières et ruisseaux dont la plupart tarissent en saison sèche. Les cours d’eau les plus importants sont : Yarpao, Koumagou et Winmou. Le réseau hydrographique peu fourni est tributaire du climat et du relief. Il favorise cependant la pratique d’une pêche peu développée et traditionnelle en particulier la pêche au filet, à la ligne, par assèchement et par empoisonnement. Quelques espèces halieutiques sont capturées, vendues et consommées dans la commune.
Quant à la végétation, elle est caractéristique de la savane arborée, arbustive et herbacée dominée par les espèces ligneuses comme le Néré, le karité, le baobab, le faux acajou, le tamarinier, le kapokier, le caïlcédrat et le rônier. Les forêts tropicales qui existaient ont été détruites et il n’en reste que quelques bosquets qui abritent des fétiches ou tiennent lieu de sanctuaires conservés, et des forêts galeries en voie de disparition.
Une place de Natitingou
Le patrimoine faunique de la commune reste très pauvre. On y recense quelques céphalophes, des singes, des reptiles, de petits rongeurs et une diversité d’oiseaux. Les gros animaux tels que les lions, les éléphants, les buffles, etc. typiques de l’Afrique tropicale ont disparu. Cela s’explique par la pression anthropique. En effet, la chasse anarchique livrée aux animaux et l’utilisation permanente des feux de brousse ont un impact négatif sur la flore et la faune de la commune. Actuellement, c’est la chasse à la battue, aux fusils artisanaux et modernes, aux pièges et à la lance qui est la plus pratiquée par les populations.
Boundétingou Airport (IATA: NAE, ICAO: DBBN) est un aéroport à usage public situé près de Natitingou, Atakora, Benin.
Coordonnées : 10° 22′ 37.1″ Nord 1° 21′ 37.8″ Est. L’aéroport dispose d’une seule piste :
Direction Longueur Surface
04/22 1.189 m (3.900 ft) DIRT
o O o
414 NM - 2h40 de vol