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Eclairages de sécurité

sur un avion

La signalisation en vol

     La sécurité en vol n’est pas anodine, loin de là, et elle ne le sera jamais. Tout le monde a pu apercevoir certaines lumières extérieures réparties tant sur les ailes que sur le fuselage d’un avion réel. Il en est de même sur les appareils de notre simulateur de vol. A quoi servent-elles ? Quelle est leur signification ? Je vais essayer de répondre à ces questions. Dans ce cadre-là, il n’y a aucune différence entre le réel et le simulé.

 

     L’illumination externe des avions suit le même principe que l’utilisation sur les bateaux, dont les siècles antérieurs aidèrent à viabiliser les voyages au long cours. C’est de là que vient, par exemple, l’attribution des couleurs de ces lumières. On peut considérer que les avions disposent de deux types de moyens d’illumination : ceux dédiés à la navigation, qui indiquent la direction du mouvement ; et ceux de l’anticollision. Voyons-les en détails.

1 – STROBE LIGHT et BEACON LIGHT (de couleur BLANCHE)

Pendant le vol, elle prévient les pilotes du mouvement de l’avion. C’est la lumière qui clignote avec le plus d’intensité. Un feu blanc de navigation se situe à l'arrière de l’appareil, projetant un faisceau de lumière visible dans un secteur de 140° divisé en deux parties égales par un plan vertical passant par l'axe longitudinal de l'avion. Au sol, le beacon sert à attirer l'attention du personnel. Il indique que l'avion ou l'hélicoptère va mettre en route et qu’il faut donc s'éloigner des zones critiques. Le beacon est une lumière qui flashe lentement tandis que les strobes sont des lumières vives qui flashent une fois par seconde.

 

2 – LOGO LIGHT (de couleur BLANCHE)

Sa fonction est esthétique, pour attirer l’attention, en ambiances nocturnes ou peu illuminées, sur le logotype de la compagnie situé sur l’empennage de l’appareil.

 

3 – LANDING LIGHT (de couleur BLANCHE)

Conjointement avec les phares d’atterrissage, ils sont également actionnés lors des décollages et pendant le vol en espaces aériens congestionnés. Localisés dans la bordure des ailes, ils peuvent bouger vers le haut ou vers le bas, améliorant ainsi la visibilité.

 

4 – LUMIERE ANTICOLLISION (de couleur ROUGE)

Elle est toujours mise en action dès que l’avion commence à se mouvoir. Elle est destinée à aider les pilotes à éviter les collisions. Très souvent, on en rencontre une au sommet de l’empennage. Les feux de beacon situés au dessous et au dessus du fuselage émettent des flashs pour informer du mouvement potentiel de l' avion, ce sont des feux du système anticollision.

 

5 – LUMIERE DE NAVIGATION (de couleur VERTE)

Elle matérialise le côté droit de l’appareil. Situé généralement en bout d’aile, le faisceau de lumière projeté doit avoir un angle de 110° à partir de l'avant.

 

6 – LUMIERE DE NAVIGATION (de couleur ROUGE)

Elle indique le côté gauche de l’avion. Situé généralement en bout d’aile, le faisceau de lumière projeté doit avoir un angle de 110° à partir de l'avant.

 

7 – LUMIERE D’AILE (de couleur BLANCHE)

Placée aux extrémités de l’aile, elle permet à l’équipage d’observer s’il y a une formation de givre. Pendant le vol, elle aide les autres pilotes à visualiser l’avion.

 

8 – TAXI LIGHT (roulage, de couleur BLANCHE)

Installé sur le train d’atterrissage avant, il est utilisé pendant le roulage (taxi) sur la voie d’accès, avant le décollage ou après l’atterrissage.

      Viennent également plusieurs questions intéressantes :

 

L’avion possède-t-il un nettoyeur de pare-brise (disons un balai d’essuie-glace) ?

 

     Oui, et son principe d’utilisation est le même que sur une voiture. La partie extérieure du pare-brise de l’avion possède une pellicule protectrice contre l’eau. En cas de pluie, les pilotes ont besoin d’actionner les balais, lesquels ont trois options de vitesse. « A cause de l’impact de l’air contre l’avion pendant le vol, il y a une limite à cette utilisation. La recommandation est que les balais d’essuie-glace ne doivent être utilisés en vol qu’aux vitesses inférieures à 390 km/h ». Un détail : les avions ne possèdent pas de dispositif de jets d’eau. Ils ne sont pas nécessaires à cause de la forte pression de l’air et de l’abondance d’eau dans le ciel. En cas de visibilité réduite à cause de la saleté, les équipes de manutention au sol sont requises pour nettoyer manuellement le pare-brise.

 

L’avion dispose-t-il d’un fort klaxon ou d’une lumière intense pour que les pilotes puissent communiquer avec la piste ?

 

     Non. L’évolution de toutes les étapes du vol est coordonnée par la tour de contrôle, tant lors du décollage que lors de l’approche et du roulage au sol. Toutes communications et informations sur les pistes et les patios sont partagées par les pilotes des divers avions, qui accompagnent le mouvement sur la même fréquence radio, ceci en temps réel. L’unique communication externe qui existe dans l’avion est un signal sonore semblable à une cloche, actionné dans la cabine pour aviser l’équipe au sol que le commandant à besoin d’aide ou d’informations spécifiques via l’interphone. Généralement, l’action de ce signal est peu fréquent, étant commun d’utiliser le contact direct entre le commandant et les mécaniciens sur la piste.

 

Quelle est la précision du GPS d’un avion ?

 

     L’actualisation de la position réelle des avions, avec des données et images des environs, utilise divers équipements de navigation qui constituent le système de gestion de vol (flight management system) – le GPS étant l’un d’entre eux. L’affichage de navigation horizontale, sur le tableau de bord du cockpit, montre une ligne de couleur magenta indiquant la route de l’appareil. En outre, l’affichage vertical affiche les obstacles vers l’avant. Parmi les configurations, les pilotes peuvent sélectionner la visualisation des aéroports et la position des antennes de transmissions, entre autres éléments. « La précision est grande. Avec ces systèmes, actualisés par satellite, les pilotes naviguent sans avoir besoin de trop dévier des routes programmées. Chaque avion est généralement muni de deux GPS : en cas de panne, le second est actionné, garantissant le bon fonctionnement et la sécurité de l’opération de vol.

 

Voici l'un des types de GPS GARMIN (le modèle 500) proposé par Flight Simulator.

Tout ceci éclaire un peu plus le mimétisme que nous rencontrons sur nos avions simulés, à l’image du réel. Ce qui montre bien, si c’était nécessaire, l’importante recherche en amont afin de rendre nos vols au plus proche de la réalité. Je pense que c’est l’occasion rêvée de féliciter et de remercier les concepteurs de nos chers simulateurs, quels qu’ils soient.

 

Sources :

 

Revista GOL Linhas aéreas intelligentes – n°144, Mars 2014, pages 16 et 17

Auteur : le Commandant Sérgio Quito, directeur-exécutif de la Compagnie GOL.

 

Texte traduit du Portugais et augmenté par Jean-Claude Pistoresi

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