top of page

Etape 1

Tunis - Sfax

      Afin de bien débuter notre voyage, deux choses sont à préciser, et elles ont leur importance. La première concerne le choix de l'avion.

 

      J’avais prévu initialement de faire ce voyage avec le Cessna T-50 Bobcat. Après plusieurs essais, j’ai préféré utiliser mon vieux compagnon des voyages au long cours, le Rockwell AC-560S. Il est un Copyright © de Milton Shupe, Scott Thomas et Andre Folkers : une très sérieuse référence. De plus, il porte depuis longtemps ma livrée d’Air Languedoc VA. suivantes.

 

      La deuxième, et non des moindres, consiste à faire connaissance avec notre aéroport de départ, en l'occurence DTTA Tunis.

      L'aéroport international de Tunis-Carthage (code AITA : TUN • code OACI : DTTA) dessert Tunis, la capitale de la Tunisie, et sa région. Situé à huit kilomètres au nord-est de Tunis, il est mis en exploitation en 1940. L'aéroport porte le nom de la cité historique de Carthage qui est située à l'est de l'aéroport. Lors de sa mise en exploitation, l'aérodrome est connu sous le nom de Tunis-El Aouina.

 

      En 2012, il a accueilli plus de 5,2 millions de passagers après une année de décrue liée aux conséquences de la révolution de 2011. Il est la base d'opération de la compagnie aérienne nationale Tunisair et de sa filiale Tunisair Express mais il est aussi utilisé par les compagnies privées tunisiennes comme Nouvelair et Syphax Airlines.

      Comme la grande majorité des aéroports tunisiens, l'aéroport est géré par l'Office de l'aviation civile et des aéroports. L'assistance au sol est assurée par Tunisair Handling, une autre filiale de Tunisair.

 

      Bien que déjà desservi depuis 1920 par des hydravions de la Compagnie Aéronavale qui se posent sur le lac de Tunis, l'aérodrome de Tunis est d'abord de taille modeste : on dénombre, en 1938, 5.800 passagers entre la Tunisie et la France. Dès 1944, des travaux d'aménagement sont effectués à El Aouina (classé A en vue d'accueillir du trafic international). L'État français, qui en est propriétaire, assume tous les frais en conformité avec la politique de l'aviation dans le cadre de l'Union française.

      Sérieusement concurrencée par le développement des sociétés privées de transport aérien, Air France n'assure que les 3/5 du trafic des passagers entre la Tunisie et la métropole. Ce trafic, en progrès constant, se chiffre en 1951 à 56.400 passagers dont 33.400 par Air France. L'activité de cette dernière se manifeste par 11 services hebdomadaires sur DC-4 ou Constellation qui mettent Tunis à trois heures de Marseille, à cinq heures de Paris et à sept heures et quart de Casablanca. Transitant à Tunis, les Constellations de la ligne Paris-Douala couvrent les 5.300 kilomètres du parcours en 16 heures 25 (dont 2.800 kilomètres d'une traite entre Tunis et Fort-Lamy). De son côté, Tunisair, compagnie aérienne de la Tunisie d'abord associée à Air France, relie en DC-3 Tunis à Marseille, Nice,  Ajaccio,  Bastia,  Bône,  Alger, Rome, Sfax, Djerba et

Tripoli. Plusieurs autres compagnies françaises desservent l'aéroport : Aigle Azur, dont la ligne Paris-Brazzaville fait escale à Tunis, Air Transport, dont la ligne Marseille-Tunis (supprimée en 1952) est rétablie au printemps 1953, et la TAI (Transports Aériens Intercontinentaux) qui fait escale à Tunis dans le sens Saïgon-Paris. En ce qui concerne les compagnies étrangères, il faut noter la présence de la TWA, dont les lignes Rome-New York et Rome-Bombay font escale à Tunis, et de la LAI (compagnie italienne) qui effectue la liaison Rome-Palerme-Tunis.

      La moyenne annuelle des arrivées et des départs sur l'aérodrome de Tunis passe de 2.220 en 1938 à 9.370 en 1949, 10.209 en 1950 et 10.677 en 1951. Au cours des mêmes années, en totalisant arrivées, départs et transits, le nombre de passagers, dont la pointe de trafic se produit en juillet et août pour les départs et en septembre pour les arrivées, passe de 10.220 en 1938 à 92.000 en 1949, 97.300 en 1950 et 104.000 en 1951. Le fret passe quant à lui de 1,8 tonne en 1938 à 2.800 tonnes en 1951

 

      L’aéroport dispose de deux pistes :

           Direction                            Longueur                         Surface

               01/19                       3.200 m (10.499 ft)                     béton

               11/29                       2.840 m (9.318 ft)                       béton

 

O  o

      Voyons ce que nous réserve la météo ce matin.

 

Aéroport : Tunis-Carthage (Tunisie)

Longitude : 10° 14’ E     Latitude : 36° 50’ N     Altitude : 4 m     ICAO : DTTA

METAR : 2016/03/20 11:00 DTTA 201200Z 08004KT 030V140 9999 FEW026 23/14 Q1014 NOSIG

 

Décodage :

METАR du 20 Mars à 11h UTC pour DTTA :

Le vent provient d'est-nord-est (80°) avec une vitesse de 4 nœuds (7 km/h). Lа provenance du vent est sujette à variation entre nord-nord-est (30°) et sud-est (140°). La visibilité est supérieure à 10 km. Il y a 10.000 m de visibilité. Quelques nuages à 2.600 pieds (780 mètres). La température est de 23 °C. Le point de rosée est de 14 °C. L'humidité relative est de 57%. La pression au niveau de la mer est dе 1014 hPa.

      L’appareil est sur le tarmac et attend sagement que les check-lists de départ soient terminées. Il est 11h30 lorsque les moteurs sont mis en route. Pendant la durée de montée en température, Tunis Sol est sollicité pour un roulage avec départ sud, information Québec obtenue. Nous sommes autorisés à rouler pour la piste 11, via le taxiway en service C E F, ceci jusqu’au point d’arrêt. Le push-back est lancé et c’est le roulage.

      Assez rapidement, nous nous signalons en attente à l’entrée piste 11, pour un départ route sud. Un LearJet étant en phase de décollage, nous sommes invités à entrer sur la piste et à maintenir la position. L’avion s’éloignant, notre décollage est autorisé en piste 11, vent 101 à 3, départ sud approuvé. Curieuse chose : la piste n’a aucun marquage au sol… Simple erreur d’optique car en vol il réapparait !

      Nous décollons, cap au 113. Le train est rentré et le PA est connecté. Nous survolons alors le lac de Tunis. Souvent appelé simplement « le lac », c’est une lagune côtière peu profonde (moins d'un mètre) se situant entre la ville de Tunis et le golfe de Tunis.

       La lagune occupe près de 4.000 ha mais sa superficie tend à diminuer avec la constitution d'un polder sur sa rive nord (nouveau quartier des Berges du Lac) puis sur sa rive sud. De nos jours, le lac apparaît comme constitué de deux surfaces distinctes divisé par le chenal de navigation qui relie La Goulette à Tunis, et appelées, d'une part le « lac nord » (2.600 ha) et d'autre part le « lac sud » (1.100 ha).

 

      Cette lagune, dont la salinité moyenne est en 2011 légèrement supérieure à celle des eaux du golfe (aux alentours de 37 pour mille), est reliée au golfe par deux passes : celle de Khereddine pour la partie nord du plan d'eau et celle de Radès pour la partie sud.

      Le lac offre de grandes possibilités pour la pêche car la forte salinité de ses eaux a fait prospérer le plancton nourrissant mollusques et poissons en grandes quantités. Des pêcheries existent ainsi au sortir du lac pour piéger le poisson lorsqu'il quitte ce dernier afin de frayer en mer. De plus, le lac accueille d'importantes colonies d'oiseaux, en particulier de flamants roses stationnées autour de l'îlot de Chikly qui abrite un ancien fort espagnol, et qui constitue aujourd'hui une réserve naturelle.

       Toutefois, aucune rivière ne se jetant dans le lac et les communications avec la mer étant limitées, les égouts qui s'y déversent depuis la fondation de Tunis et les déversements d'usines polluantes installées dans la banlieue sud de Tunis (entre Radès et Hammam Lif en passant par Mégrine) dégradent profondément l'écosystème du lac jusqu'à la fin du XXe siècle. Un programme d'assainissement est donc mis en place dès 1984 pour le « lac nord » avec l'expertise d'entreprises étrangères. Quant au « lac sud », il sert encore de récepteur aux rejets domestiques et industriels.

 

      À partir des mesures et des analyses des différents paramètres physico-chimiques des eaux, il apparaît que le milieu est très altéré, très riche en sels nutritifs et hypereutrophe. À partir de cette étude, l'état global de la lagune peut être qualifié de hautement pollué et nécessite donc des travaux d'assainissement (curage du fond), de régénération

des eaux et d'interdiction de tout rejet domestique et industriel dans le futur plan d'eau.

      Au point TUC, le cap est au 102. Nous partons avec de la brume qui disparait très rapidement. Nous survolons le cap Bon qui constitue la pointe nord-est de la Tunisie. Situé sur la mer Méditerranée, il ouvre le canal de Sicile et ferme le golfe de Tunis. Il est le territoire de quelques tribus berbères comme les Meaouin, les Ouled M'hamid et les Ouled Sidi Daoud.

 

      Carthage Approche est contacté, nous signalant à 18 NM dans le secteur Est de Carthage, 600 ft, pour une autorisation de traverser l’espace aérien Bravo. Transpondeur sur 7426, le contact radar est pris à 19 NM, secteur Est de Carthage confirmé, 6.000 ft, pouvant ainsi traverser l’espace aérien Bravo, route maintenue au 102.

      Presque aussitôt, Tunis Maghreb Contrôle nous pointe radar. Nous entrons alors dans le  golfe de Tunis qui est un golfe méditerranéen s'étendant sur près de 150 kilomètres entre le cap Sidi Ali El Mekki (à quelques kilomètres à l'est de Ghar El Melh) et le cap Rass Eddar (ou cap Bon), à quelques kilomètres au nord d'El Haouaria, situé à la pointe nord-est de la péninsule du même nom.

 

      La partie centrale du golfe correspond à la ville de Tunis qui bénéficie ainsi d'un site bien protégé et favorable à l'implantation d'un grand port de commerce. Une baie s'articule dans le golfe de Tunis, sur   quelques   dizaines   de   kilomètres,  la « baie  de

Tunis », qui s'étale entre le cap Carthage (Sidi Bou Saïd) au nord et Korbous au sud. Elle constitue un espace littoral très urbanisé.

      Le littoral, notamment dans sa partie centrale, est constitué d'un long cordon dunaire alimenté au fil des siècles par les sédiments charriés par la Medjerda d'une part et l'oued Miliane d'autre part. Les profondeurs sont en général faibles et les fonds sablo-vaseux. La végétation couvrant les fonds ne subsiste que dans les zones les moins touchées par les actions anthropiques et ne descend en général pas en dessous de dix mètres de profondeur. La phanérogame marine Posidonia oceanica persiste à fleur d'eau (forme dite « récifale ») dans la partie sud-ouest de la baie de Tunis, près de Sidi Raïs et Korbous. Partout ailleurs, cette plante très vulnérable ne subsiste que sous forme de petits herbiers

 

      Situé à la limite du golfe, ce qu'on appelle généralement le « beau promontoire » est une zone géographique citée dans le premier traité signé entre Rome et Carthage mais  qui  n'aide pas cependant à sa

localisation exacte. Selon le texte, il délimite le golfe de Carthage et se trouve donc être la limite maritime la plus sensible pour la cité punique. Mais une probable erreur de l'historien grec Polybe empêche de déterminer s'il s'agit du cap Bon (situé au nord-est de Carthage) ou le cap Farina (limite nord-ouest de Carthage). L'historien indique seulement qu'il était interdit aux Romains de naviguer au-delà de ce cap.

      Au NDB DIDON, le cap est au 134. Plus avant, nous passons sur la gauche du point GOLFY et nous entrons dans le Golfe de Hammanet, dépendant de Monastir. Nous avons au loin quelques sommets en direction du Djebel Amour et la ville de Kairouan.

      Le golfe d'Hammamet est un large golfe situé au nord-est de la Tunisie et plus précisément au sud de la péninsule du cap Bon. Il fait partie de la mer Méditerranée. Il est délimité au nord par le cap Ras Maamoura, près de la ville de Béni Khiar, et au sud par la ville de Monastir. La ville de Hammamet, au nord, lui donne son nom. Les principales villes bordant le golfe d'Hammamet sont Nabeul, Hammamet, Hergla, Chott Meriem, Sousse et Monastir qui sont toutes des villes à forte activité touristique.

      C’est alors le parc national de Boukornine. Ce parc national est situé du nord de la Tunisie, centré autour du Djebel Boukornine. Créé le 12 février 1987, il couvre 1.939 hectares. Situé dans le voisinage immédiat de la ville de Hammam Lif et à une dizaine de kilomètres de Tunis, la capitale du pays, il est désigné comme étant un parc péri-urbain.

 

      Ce parc abrite de nombreuses espèces végétales (près de 525), certaines très rares en Tunisie, telle le cyclamen de Perse, les orchidées et les tulipes sauvages. Parmi les 25 espèces mammifères, on peut citer le sanglier, fort répandu et parfois familier, le chacal, le chat sauvage et le porc-épic. Dans les falaises du djebel nichent également un grand nombre de rapaces et plusieurs espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs. Dans le parc, on peut observer par ailleurs des reptiles tels les caméléons, le lézard ocellé, la tortue terrestre et des variétés de couleuvre, la plus répandue étant la couleuvre à fer de cheval.

      Nous approchons. DTNZ Trafic est contacté, nous signalant actuellement en base 27, cap au 194. La descente commence. Rapidement, le cap au 249 nous place dans l’axe de la piste. Nous nous signalons en finale pour la 27. Le terrain est en vue. Comme il n’y a pas d’ILS, l’approche se passe en manuel. Le train est sorti et les volets sont sur 2 crans.

      Le poser est un peu « en crabe » à cause du vent et nous sortons par la première bretelle sur la gauche. Nous signalons que la piste est libérée et nous roulons jusqu’au parking où les moteurs sont coupés.

 

      Une question : pourquoi ce très grand terrain est-il totalement vide ? La raison a de quoi laisser pantois !

      L’aéroport international d'Enfidha-Hammamet est un aéroport tunisien qui dessert Enfida et plus généralement le nord du Sahel tunisien, dont Kairouan et Sousse, et le sud du cap Bon. Il s'étend sur une superficie de 4.300 hectares et permet de décongestionner les aéroports de Tunis et Monastir.

 

      L'aéroport dispose de 32 aires pour avions ; l'aire de trafic s'étendant sur 72.000 m2, adjacente à l'aérogare, a la capacité de traiter 18 avions à partir de passerelles mobiles d'embarquement aux avions. L'aire de trafic à distance, d'une superficie de 57.000 m2, peut traiter quatorze avions supplémentaires. Le tout est dominé par une tour de contrôle de 85 mètres de haut. Un parking permet le stationnement de 102 bus, 1.086 voitures, onze minibus et 52 taxis. En 2014, l'aéroport se dote de l'accréditation « Réduction » pour son effort dans la réduction de son empreinte carbone, le premier aéroport africain à se doter de cette distinction écologique.

      L'aéroport est mis en exploitation le 31 octobre 2009 et voit son premier vol d'essai atterrir le 4 décembre de la même année, mais le ministre du Développement et de la Coopération internationale déclare le 11 février 2010 que son ouverture est repoussée en avril 2010, officiellement en raison de retards dans les autorisations fournies par l'IATA.

 

      L'activité de l'aéroport doit être essentiellement liée à l'acheminement de touristes venant visiter Hammamet, Sousse et les stations balnéaires environnantes (Yasmine Hammamet et Port El-Kantaoui notamment).

 

      Maintenant  vient  la  surprise : en  raison de taxes

aéroportuaires très élevées, l'aéroport n'a accueilli, entre le 1er janvier et le 30 avril 2010, que 28.000 voyageurs alors qu'il est doté d'une capacité d'accueil initiale de plusieurs millions de passagers. Bonjour, le gaspillage !

      Ce pharaonique aéroport ne dispose que d’une seule piste :

      Direction            Longueur               Surface

         09/27         3.300 m (10.827 ft)       Asphalte    

 

o O o

      Moins d’une heure plus tard, les moteurs sont relancés. DTNZ Trafic est avisé que nous roulons pour la piste 27. C’est le push back et c’est au ralenti (15 km/h) que nous suivons les taxiways de cet aéroport vide. Nous entrons sur la piste, profitant d’un point fixe pour aviser que nous décollons. L’avion s’élance et quitte le sol. Le train est rentré et le PA est connecté, cap au 271 dans l’axe. Nous avisons que la piste est libérée.

 

      Tunis Maghreb Contrôle est sollicité, nous déclarant à 1 NM, dans le secteur Ouest de DTNZ, 700 ft, pour un transit d’espace Bravo. Profitons de l’occasion pour expliquer brièvement à quoi correspond ce fameux espace Bravo.

Image : © VATSIM

 

      Les classes d'espace aérien associent à des zones tridimensionnelles dans l'espace aérien un code, en l'occurrence une lettre, qui détermine le niveau de rendu du service du contrôle aérien dans la zone en question. Par « niveau de rendu du service du contrôle aérien » on entend un ensemble de services rendu par les contrôleurs aériens aux pilotes et par conséquent des procédures auxquelles doit se conformer le pilote, un ensemble de règles qu'il doit respecter, mais également un ensemble de services dont celui-ci bénéficie lorsqu'il circule dans la zone. Lorsqu'un espace aérien est contrôlé, le pilote peut être en contact radio avec un organisme de contrôle, qui peut  être par  exemple la tour  d'un aérodrome,

ou bien un centre de contrôle plus important. Le centre de contrôle peut exiger certaines actions du pilote, par exemple qu'il mette en marche un appareil dans l'avion (le transpondeur) permettant au centre de contrôle de l'identifier au radar. Le centre de contrôle offre, en échange, une aide au pilote, et le décharge d'un ensemble de tâches dont le centre assure le contrôle. Voilà qui est déjà plus clair !

      Pour résumer, voyons la Classe B concernée.

Services rendus :

  • séparation entre IFR

  • séparation entre IFR et VFR

  • séparation entre VFR

 

Service d'Information de vol

Service d'Alerte

      Le contact radio et la délivrance d'une clairance pour entrer dans l'espace sont obligatoires.

      Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont :

  • distance par rapport aux nuages : 1.500 mètres horizontalement et 300 mètres (1000 ft) verticalement ;

  • visibilité 8 km au-dessus du FL 100 et 5 km au-dessous du FL 100.

      La vitesse n'est pas limitée (tous les vols sont séparés entre eux).

 

      La classe B n'est plus utilisée en espace aérien français (elle l'avait été pour la TMA de Koksijde dont une partie se trouve à l'extrême nord de la France et qui désormais est la TMA d'Oostende de classe C).

 

      Consulter, outre le Manuel du pilote avionhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_d'espace_a%C3%A9rien)

      Mais revenons à notre vol. Transpondeur sur 4275, le contact radar est pris à 2 NM, secteur Ouest de DTNZ, 1.300 ft. Le transit en espace B est autorisé.

 

      C’est maintenant la fin de notre montée. Au NDB KALIF, le cap est au 187. Nous avons alors devant nous une zone très curieuse, rocailleuse et désertique, le Sebkha Kelibia. De quoi s’agit-il ?

      La sebkha Kelibia est une sebkha tunisienne de 8.000 hectares située au centre du pays, sur le territoire du gouvernorat de Sousse, plus précisément au sud de la délégation de Kondar. Considérée comme la deuxième plus importante zone humide du pays, après le lac Ichkeul, elle est classée réserve naturelle par un décret du ministère de l'agriculture du 18 décembre 1993. Trois oueds, Nebhana, Merguellil et Zeroud, qui se déversent dans la sebkha à l'occasion de crues, sont maintenant contrôlés par des barrages protégeant la plaine contre les inondations. Mais ces constructions, couplées avec la mise en exploitation de vastes terres agricoles irriguées, a sans doute eu un

impact environnemental sur la sebkha, qui n'a toutefois pas fait l'objet d'études à ce jour. La population agricole vivant aux alentours de la sebkha est estimée à environ 23.000 personnes. C'est pourquoi un plan de gestion tente d'obtenir la coopération de celle-ci afin de préserver l'avenir de la sebkha.

Ah oui, il y a de l'eau....                                                                            .... mais pas tout le temps !

      Un lac sans eau…. Peut-être que FS9 s’est basé sur cette photographie datant de 2009 où le secteur de la sebkha Kelibia était pour le moins très sec. Nous aurons le même problème avec la Sebkha de Sidi El Hani et la Sebkha Cherita qui sont dans le même état.

      Après le point KOTOB, le cap passe au 88 en direction du littoral. La descente commence sur la ville de Sousse.

 

      Ici, juste un mot. J’ai fait ce détour car mon père m’a toujours parlé de cette ville où, juste avant la guerre d’Algérie, il a fait connaissance de l’Afrique avec Sousse. Malgré les tensions de l’époque, il en parlait comme un havre de tranquillité par rapport avec ce qu’il a connu ensuite en Afrique du Nord. Il était Gendarme alors. De ce temps-là, il ne me reste plus qu'une simple photographie pour tout souvenir. Depuis 1981, il n'est plus là pour m'en parler. Nostalgie...!

      Sousse est une ville portuaire de l'est de la Tunisie, située à 143 kilomètres au sud de Tunis, et ouverte sur le golfe d'Hammamet (mer Méditerranée).

 

      « Capitale » du Sahel tunisien - elle est parfois surnommée la « perle du Sahel » - et chef-lieu du gouvernorat du même nom, la population de sa municipalité atteint 221.530 habitants en 2014 alors que son agglomération avoisine les 500.000 habitants, ce qui fait d'elle la troisième agglomération du pays après Tunis et Sfax. La médina de Sousse est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988.

 

      La médina de Sousse, tout comme celle de Tunis, est classée au patrimoine mondial de l'Unesco (inscrite en 1988). L'un des éléments qui la distinguent est l'emplacement de la principale mosquée qui n'est pas au centre de la ville. Comme le ribat, elle était chargée de protéger le bassin artificiel de l'arsenal, ce qui explique son allure militaire.

      Le ribat a vu le jour durant le règne de la dynastie des Aghlabides (821) mais, après l'édification des murs de la ville en 859, perdit peu à peu sa fonction militaire. Alors qu'à l'étage se trouve une petite mosquée, le sous-sol est aménagé en divers locaux et magasins alors que des traces d'une presse à olives subsistent. L'imposante entrée flanquée de deux piliers de style corinthien est conçue comme une double porte, ce qui permettait de bloquer l'accès à la forteresse. Quant à la kasbah, elle se situe dans la partie la plus haute de la médina et date de l'année 844. En 853, un phare de 30 mètres de haut est baptisé du nom d'un eunuque du souverain aghladide Ziadet-Allah Ier (Khalaf El Fatâ). C'est dans ses murs qu'est logé le Musée archéologique de Sousse depuis 1951.

bottom of page