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Etape 3 -- Remada - Tozeur - Gafsa - Tébessa

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METAR : DTTD 261000Z 30006KT 270V340 CAVOK 17/02 Q1025

 

Décodage :

METАR du 26 à 10h UTC, DTTD Remada (Tunisie) :


Le vent provient d'ouest-nord-ouest (300°) avec une vitesse de 6 nœuds (11 km/h). Beaufort : 2. La provenance du vent est sujette à variation entre ouest (270°) et nord-nord-ouest (З40°). La visibilité est bonne. Lа température est de 17 °C. Le point de rosée est de 2 °C. L'humidité relative est de 37%. La pression au niveau de la mer est de 1025 hPa.

      Toutes les vérifications de départ étant faites et le METAR consulté, les moteurs sont lancés ce matin à 10h30. Il ne fait que 17°C. Je me souviens de la phrase du général Patton : « On oublie qu’il peut faire si froid dans le désert la nuit ». Pour l’heure, DTTD Trafic est avisé que nous roulons pour la piste 2.

      L’avion s’ébranle, pénètre sur la piste et roule jusqu’au début de la 2 où il fait demi-tour. Au point fixe, DTTD Trafic est avisé que nous décollons depuis la 2, départ en direct. Les moteurs sont lancés, l’avion accélère et quitte le sol. Le train est rentré et le PA est connecté, le cap passant rapidement du 22 au 317.

 

      Tunis Maghreb Contrôle est contacté, nous signalant à 3 NM, dans le secteur nord de DTTD, pour un guidage radar. Transpondeur sur 3454, le contact radar est pris à 4 NM, dans le secteur nord de DDTD, 3.100 pieds, QNH 3023. Pour une bonne partie du vol, nous avons devant nous une longue traversée du désert… sans faire de jeu de mots.

      Nous montons prendre notre palier à 4.500 pieds. Après 50 NM de ligne droite, nous passons au cap 303. Peu après, nous entrons dans le Parc National Jbil. Il s’agit d’un parc national situé dans le sud de la Tunisie, lequel représente une zone importante pour la conservation des oiseaux. Créé le 24 octobre 1994, c'est le plus vaste des parcs naturels tunisiens, couvrant une superficie totale de 150.000 hectares. Il est situé au sein du gouvernorat de Kébili.

      Il présente un domaine à caractère saharien où la faune et la flore survivent dans des conditions extrêmes, où le milieu est très fragile et dont les occupants sont souvent menacés. On y rencontre plusieurs espèces sahariennes protégées telles que la gazelle dorcas (Gazella dorcas), la gazelle leptocère (Gazella leptoceros) ou des dunes (ou Reem) et le fennec, mais aussi des oiseaux rares, tels que l'outarde houbara, et différents reptiles. Un projet de réintroduction de l'addax (Addax nasomaculatus) est en cours de réalisation. Jadis, on pouvait rencontrer sur le site le guépard du Sahara. De nos jours, le félin est considéré comme éteint en Tunisie. En effet, la dernière fois qu'un spécimen a été remarqué par des traces remonte à 1975.

      Au point TOUBA, le cap passe au 322, juste sur la bordure du Chott El-Jérid, également appelé Shaţţ al Jarīd, Sciott Gerid et Shott el Jerid, qui est la plus vaste plaine saline ou sebkha tunisienne avec une superficie d'environ 5.000 km2. Le 28 mai 2008, le gouver-nement tunisien a proposé le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

 

      Long de près d'une centaine de kilomètres d'est en ouest, le Chott el-Jérid se prolonge à sa pointe orientale par le Chott el-Fejaj. Déployé sur un axe est-ouest entre Nefta à l'ouest et El Hamma à l'est, l'ensemble couvre pratiquement la largeur du Sud tunisien,   entre  le   golfe   de  Gabès  et   la   frontière

algérienne, respectivement distants du chott d'une vingtaine de kilomètres. Le Chott el-Gharsa en Tunisie puis le Chott Melrhir en Algérie terminent cet ensemble de dépressions fermées à évaporation intense. Le Jérid, le Fejaj et le Gharsa sont « de vastes sebkhas ». Mais on continuera à les désigner par le nom de chott consacré par l'usage.

      Le chott el-Jérid est situé dans un creux synclinal, à la limite entre les chaînons montagneux tunisiens et la plateforme saharienne. Son altitude actuelle est de 15 à 20 mètres au-dessus du niveau de la mer.

 

      Le Jérid et le Fejaj ne possédant aucune altitude inférieure à 15 mètres, ils sont donc au-dessus du niveau de la mer, contrairement à une idée répandue et à la différence du Melrhir qui possède des altitudes négatives jusqu'à -30 mètres. La surface de l'intérieur des chotts est celle de sebkhas : couverte d'une croûte argileuse sans végétation, tapis constitué de cristallisations salines diverses et de sable agglomérés, et bordée, à la périphérie et sur des largeurs  variables,par une steppe halophile. 

      Localement nommée hamdha, elle justifie l'appellation de chott proprement dite. Selon Hédi Ben Ouezdou, « pendant l'hiver, on peut observer une nappe superficielle d'épaisseur variable qui couvre les chotts. Par contre, au cours de la longue période sèche de l'été, la lame d'eau superficielle cède la place, après évaporation, à une mince pellicule de sel ».

 

      Cette hamdha constitue le terrain de parcours des chameaux. À l'exception de quelques pistes aménagées, tout déplacement à l'intérieur du chott est imprudent surtout après les pluies où l'argile s'est transformée en vase. Une route, construite sur une digue traversant le Jérid, relie toutefois Kébili à Tozeur sur 80 kilomètres.

Sels cristallisés au fond d’une sebhha

 

     Nous le savons, une sebkha est une dépression sur-creusée par déflation éolienne, qui élimine les particules d'argile floculées par le sel. La dépression est bordée par des chotts, c'est-à-dire des pâturages salés, qui par extension ont donné leur nom à toute la zone. Par le climat, les chotts se sont retrouvés, selon les périodes, soit des milieux le plus souvent à sec soit des lacs. La pluviométrie actuelle se caractérise par son irrégularité d'une année sur l'autre mais la moyenne est généralement inférieure à 150 millimètres par an. Si les pluies d'hiver sont fréquentes mais relativement peu abondantes, elles peuvent, en octobre ou mars, constituer des petits « déluges localisés »  riches  en eaux de ruissellement

des oueds. La présence d'eau dans les chotts n'est néanmoins pas due qu'à la pluviométrie : elle résulte également des nappes souterraines situées à faible profondeur. Deux nappes plus profondes sont enfouies dans les couches géologiques à des profondeurs variant entre 300 mètres et 2.500 mètres.

 

      Cependant, l'évaporation prélève jusqu'à sept fois plus d'eau qu'il n'en est apporté par les pluies, notamment au cours de la saison chaude où les températures varient entre 25 et 40 °C (pour une moyenne de 10 à 24 °C le reste de l'année) et où le souffle du sirocco, vent chaud et sec originaire du Sahara, suffit à élever la température d'une dizaine de degrés en quelques heures. Au total, le climat est d'une aridité et d'une chaleur remarquables rapprochant la région plus du Sahara que de la steppe.

      Il est temps de contacter Tozeur Tour, nous signalant à 31 NM dans le sud-est, en attente d’atterrissage. Tozeur Tour nous prend en compte pour un circuit main droite pour la piste 9, QNH 3024. Au VOR TON (Tozeur) le cap est au 76 puis au 55. Au point NEGMA, le cap 2 nous place en base. Au cap 51, nous sommes dans le faisceau de l’ILS. Il y a de la brume. Nous sommes alors autorisés pour la piste 9, vent 164 à 8.

      Le train est sorti, les volets sont sur 2 crans et la vitesse est réduite. Pratiquement sur le nez de piste, nous recevons l’ordre de remettre les gaz. Nous faisons donc une boucle pour nous représenter. Nous aurons trois fois cette contrainte avant de pouvoir enfin nous poser. Nous voilà sur la piste et nous roulons jusqu’à la bretelle de sortie. Tozeur Sol est sollicité pour un roulage parking. Nous devons rouler jusqu’à l’aire de l’Aviation civile, taxiway en service C. Nous allons nous garer juste devant la tour de contrôle.

      Tozeur est une ville du Jérid tunisien et le chef-lieu du gouvernorat du même nom. Elle compte 32.400 habitants selon le recensement de 2004. Située au nord-ouest du Chott el-Jérid, elle se trouve à 450 kilomètres au sud-ouest de Tunis. Il s'agit de l'une des oasis situées aux portes du désert du Sahara. Tozeur est une ville avec un passé religieux important et connue pour ses lettrés comme sa topographie contemporaine, parsemée de marabouts, en témoigne.

 

      La ville est entourée d'une palmeraie d'approximativement 1.000 hectares, abritant quelque 400.000 arbres autrefois irrigués par environ 200 sources remplacées dès 1995 par les nombreux forages modernes qui alimentent désormais Tozeur. Même si la nappe phréatique reste surexploitée, des mesures comme l'introduction du goutte-à-goutte ont permis d'économiser de 35 à 30 % de la consommation d’eau. La palmeraie se découpe en milliers de petits jardins (en moyenne d'un demi-hectare) plus ou moins bien entretenus : seules 25 % des terres sont cultivées et de nombreux palmiers meurent faute d'entretien. Néanmoins, 500 nouveaux hectares ont  pu voir le

jour grâce à l'exploitation de la géothermie. Elle a servi de décor pour de nombreux films comme Star Wars ou Le Patient anglais.

      La région de Tozeur continue de vivre essentiellement de son économie oasienne : l'agriculture reste l'activité maîtresse de la cité qui voit la moitié des 100.000 habitants de la région dépendre de ce secteur. L'organisation agricole, autrefois centrée sur une utilisation raisonnable de l'eau, permettait une production maraîchère importante dans la palmeraie (salades, blettes, carottes, bananes, dattes, etc.) qui assurait l'autosuffisance de la population. Dès le XIVe siècle, le plan d'irrigation au travers des seguias assurait gratuitement une répartition de l'eau mesurée par le gadous (sablier hydraulique).

 

      La survie d'un tel terme depuis l'Antiquité montre à quel point la région de Tozeur a été le réceptacle de cultures méditerranéennes qui apportèrent leur savoir-faire en matière d'agriculture et de techniques d'irrigation relatives à l'environnement oasien. Depuis les plans d'irrigation et de fixation des nomades en vue de l'éducation des enfants des années 1990, l'agriculture s'est fortement développée. De nouvelles oasis ont été créées et les palmeraies existantes ont été développées ; la surface consacrée à la culture du palmier a doublé en vingt ans, entraînant un renouveau du secteur de l'agriculture en termes quantitatifs, qualitatif, et d'emplois associés. Le travail dans les palmeraies étant pour l'essentiel saisonnier (entretien, fécondation, récolte), il autorise en général une deuxième activité pour les ouvriers agricoles.

Palmeraie de Tozeur

 

      Cependant, la situation des agriculteurs s'est fortement dégradée au XXe siècle car l'eau est « devenue un bien comme les autres » en devenant payante, l'arrosage se montant à 30 à 50 millimètres par mètre cube pour un arrosage hebdomadaire, conduisant nombre d'agriculteurs à travailler dans le secteur touristique. Selon d'autres sources, le coût annuel de l'irrigation de 5.000 m2 de palmeraie équivaut à la production dattière de deux palmiers.

 

      La production annuelle de dattes se monte à 35.000 tonnes, dont 4.000 issues de l'agriculture biologique et les deux-tiers de la variété des deglet nour.

      Elle représente le tiers de la production nationale. Les autorités cherchent également à développer la pratique de la culture à trois étages : maraîchage au sol, arbres fruitiers puis palmiers au-dessus.

 

      Le musée Dar Cheraït, premier musée privé tunisien fondé en 1990, abrite une collection de nombreuses œuvres d'art et d'ustensiles témoignant de la vie des familles tunisiennes au cours des différentes époques même si elle est très peu centrée sur la vie locale.

      Le zoo du désert héberge toutes sortes d'animaux du désert : serpents, scorpions, fennecs, gazelles, chacals, couple de lions et l'immanquable dromadaire qui boit du Coca-Cola à la bouteille, curiosité locale des touristes.

      La production de la brique traditionnelle de Tozeur, outre son impact sur l'architecture des villes du Jérid, fait également partie de l'économie locale. Une certaine extension de cette activité est même prévue.

 

      Les briques sont fabriquées à partir de trois composants : deux-tiers d'argile blanche, un tiers d'argile rouge et de l'eau. La pâte obtenue étant très liquide, des cendres de palmes sont utilisées pour protéger les briques lors de leur séchage au soleil. Elles sont ensuite empilées par charges de 10.000 et cuites dans des fours verticaux ; le combustible utilisé est de la palme séchée, une énergie renouvelable abondamment disponible dans l'oasis. La couleur de la brique obtenue dépend de la durée de la cuisson et varie du rouge au vert en passant par le marron et le jaune sable qui est la couleur de référence.

 

      Le secteur emploie une vingtaine de familles, les plans de développement insistant sur la nécessité de préserver  l'utilisation  de  ces briques traditionnelles ;

elles permettent notamment de substantielles économies en matière de climatisation par leurs propriétés mais aussi par leur disposition en relief sur les murs, qui diminuent l'absorption des rayons solaires.

      L'aéroport international de Tozeur-Nefta (code AITA : TOE • code OACI : DTTZ) dessert Tozeur et Nefta et plus généralement tout le sud-ouest de la Tunisie. Situé à quatre kilomètres au nord-ouest de Tozeur, il est mis en exploitation le 1er novembre 1978. Comme la grande majorité des aéroports tunisiens, l'aéroport est géré par l'Office de l'aviation civile et des aéroports.

 

      D'une superficie de 690 hectares, l'aéroport est essentiellement fréquenté par les charters, seules les compagnies tunisiennes Tunisair et Tunisair Express assurant des vols réguliers. Son activité est essentiellement liée à l'acheminement de touristes venant visiter le sud tunisien aux portes du Sahara. La haute saison de cet aéroport correspond donc à l'automne et à l'hiver.

      D'une capacité de 400.000 de passagers par an, l'aérogare s'étend sur 6.500 m2. En 2006, il accueille 80.667 passagers. Cependant, sachant que ce terrain a été utilisé très longtemps pour les certifications des pilotes d’Air France, j’ai tout de même du mal à imaginer ici l’évolution du Concorde. Plusieurs vidéos existent cependant.

 

      Il dispose d’une seule piste :

Direction          Longueur              Surface

    09/21       3225 m (10.581 ft)         béton

 

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      Peu après, Tozeur Sol est avisé que nous sommes prêts pour le roulage, départ Est. Nous devons rouler pour la piste 9, taxiway en service C 9, jusqu’au point d’arrêt. C’est le push back puis le roulage. Tozeur Tour est sollicité, étant prêts au point d’arrêt 9, pour un départ route Est. Notre décollage est autorisé piste 9, vent 164 à 8, départ route Est approuvé.

      Nous entrons sur la piste que nous suivons jusqu’à la position de demi-tour. Alors les moteurs sont lancés et nous décollons. Le train est rentré et le PA est connecté tandis que nous nous éloignons. Tozeur Approche est sollicité, nous déclarant à 5 NM, dans le secteur nord-est de Tozeur, pour un guidage radar. Transpondeur sur 2064, le radar nous capte à 6 NM, secteur nord-est de Tozeur, 2.700 pieds, altimètre 3024. Cap au 47, c’est la fin de la montée à 4.500 ft.

      Assez rapidement, nous survolons le parc national de Dghoumès qui est un parc national de Tunisie situé dans le gouvernorat de Tozeur. Ce parc de 80 km2 a été créé le 29 mars 2010. Il est géré par le ministère de l'Agriculture. Il a pour mission de protéger un écosystème représentatif du Sahara tunisien. On y retrouve des plantes caractéristiques des milieux arides dont le tamaris (Tamarix sp.), le Thymelia hirsuta et le Retama retam. La restauration du couvert végétal, notamment la steppe arborée en Acacia tortilis, semble en bonne voie.

 

      D'autre part, le parc abrite une faune diversifiée comprenant le hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus), le chacal  doré  (Canis aureus), le  chat  sauvage  (Felis silvestris), le  chat  des  sables   (Felis

margarita), la perdrix gambra, l'aigle royal (Aquila chrysaetos) et quelques espèces de reptiles. Plusieurs espèces ont été réintroduites depuis 1995. On peut citer l'autruche d'Afrique (Struthio camelus), l'oryx algazelle (Oryx dammah), la gazelle dorcas (Gazella dorcas), la gazelle de Cuvier (Gazella cuvieri) et le mouflon à manchettes (Ammotragus lervia).

Survol de la ville de Gafsa

 

      Pendant le survol du parc, Tunis Maghreb Contrôle procède à un pointage radar. Assez rapidement, il faut contacter Gafsa Tour, nous signalant à 21 NM dans le sud-ouest, en attente autorisation d’atterrissage. Nous sommes pris en compte pour un virage en vent arrière main gauche vers la piste 23, QNH 3022. Le cap au 75. Au point Fx07, nous survolons à la verticale la grande ville de Gafsa.

      Le cap passe au 34, en vent arrière tandis que nous avons là une zone montagneuse, les « monts de Gafsa »  avec un point signalé à 2.300 ft. Au cap 296, nous sommes en base. Rapidement, le cap 232 nous place en finale alors qu’il y a de la brume.

      Nous recevons alors l’autorisation de nous poser en piste 23, vent du 250 à 13. Le train est sorti et les volets sont sur 2 crans. Le poser ne pose aucun problème et nous sortons sur le bas-côté sablonneux pour aller nous garer devant la tour de contrôle. Les moteurs sont alors coupés.

      Gafsa est une ville du sud-ouest de la Tunisie et le chef-lieu du gouvernorat du même nom. La municipalité abrite une population de 95.242 habitants selon le recensement de 2014 mais son agglomération, comprenant également El Ksar, atteint quelques 130.000 habitants. Elle est située à quelques 360 kilomètres au sud de la capitale Tunis et à environ 100 kilomètres de la frontière tuniso-algérienne, dans une trouée au milieu d'un alignement montagneux appelé « monts de Gafsa », entre le Djebel Bou Ramli et le Djebel Orbata qui culmine à 1.165 mètres.

 

      De par son emplacement, elle joue un rôle de carrefour sur les axes routiers reliant Tunis à Nefta et le nord de l'Algérie à la Libye. En juillet 2014, un lac, baptisé « lac de Gafsa », est apparu mystérieusement à proximité de la ville.  

      Gafsa se développe grâce à l'exploitation minière des phosphates dont le gisement découvert en 1886 est l'un des plus importants au monde. Elle extrait de ses mines près de cinq millions de tonnes de phosphates en 2011, ce qui fait de la Tunisie le septième producteur mondial. La Compagnie des phosphates de Gafsa a possédé sa propre ligne de chemin de fer privée jusqu'en 1966, sur la base d'une convention signée le 25 août 1896. Paradoxalement, la ville est assez pauvre et ne bénéficie pas des revenus du phosphate.

 

      Gafsa s'est aussi spécialisée dans l'artisanat du tapis de laine, notamment le kilim et le margoum, dont  certains  types  ont  destinés  à  l'exportation.  À

partir de 1998, l'Office national de l'artisanat a lancé une politique de soutien locale, sous la direction de l'artiste Hmida Ouahada qui avait entamé un travail de recherche et de création dès 1957.

     L'aéroport international de Gafsa-Ksar (code AITA : GAF • code OACI : DTTF) dessert la ville de Gafsa. Situé à trois kilomètres au nord-est de la ville, sur le territoire de la municipalité d'El Ksar, il est mis en exploitation en 1999. L'aéroport, d'une superficie de cinquante hectares, accueille 9.838 passagers en 2005.

      Des mesures gouvernementales en matière de tarification ont été décidées afin d'encourager le développement de l'activité de cet aéroport, qui a été exonéré des redevances aéronautiques jusqu'au 13 décembre 2008. Comme la grande majorité des aéroports tunisiens, l'aéroport est géré par l'Office de l'aviation civile et des aéroports.

 

      Il dispose d’une seule piste

  Direction        Longueur             Surface

      05/23      2900 m (9514 ft)          béton

 

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