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Etape 4  (suite)

Buenos Aires - Montevideo - Punta del Este - Porto Alegre

Punta del Este étant une grande station balnéaire très connue, nous avons passé un moment sur la plage, manière de vérifier certaines… similitudes.

 

Nous ne sommes certes pas très loin de la frontière mais l’impact brésilien semble ici fortement atténué bien que fort agréable. On est cependant assez loin de l’esprit « chaud » de la plage de Copacabana !  

 

Les Brésiliennes portent rarement un chapeau et nous avons chez nous une extrème pénurie de tissus, si l'on en croit la petitesse des bikinis.....

 

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir des yeux !

Après une bonne douche froide pour enlever le sable et calmer les esprits, nous revoilà sur le tarmac de Punta del Este, il est 12h30.

 

Les moteurs sont relancés et nous contactons Corbello Sol pour un roulage avec départ Nord. Nous sommes autorisés à rouler vers la piste 1, par les voies de roulage B et A.

 

Une fois sur place, nous nous signalons en stand-by au point d'arrêt requis, pour un départ Nord. Nous recevons l'accord en piste 1.

Nous pénétrons donc sur la piste, un petit point fixe et nous décollons. Le train est rentré. Aussitôt, nous sommes sollicités pour demander un transit de l'espace Charlie. Transpondeur sur 7511, nous sommes bien pris en compte à 7 NM de SULS Punta del Este.

Sur la Bahia La Paloma, dont nous nous éloignons ici, nous sommes au cap 42° et en pallier à 4.000 ft.

Ici commence un longue ligne droite à travers l'uruguay et en direction du Brésil. Le terrain est (faussement) plat, couvert en alternance de collines et surtout de forêts.

Ici, nous entrons dans l'Arroyo de la India Muerta, qui est un ruisseau.Le barrage India Muerta est situé dans le département de Rocha, en Uruguay . Il est situé à 5 km de la route 15 (km 99), entre les villes de Velázquez et Lascano .

 

Le système d'irrigation liés au barrage de l'India Muerta s'étend sur 180. 000 ha et a une capacité de 10.000 ha d'irrigation annuelle pour le riz. Bien que l'impact sur ​​l'écosystème de la dessiccation partielle des marais de Rocha ait été très controversé en son temps, son impact sur ​​la croissance de la récolte de riz dans la région est indéniable.

 

 

Le barrage est la propriété de l'entreprise Comisaco SA, composé de moulins à riz et Coopar Saman SA. Artigas Barrios, maire de Rocha, était gérant de la société jusqu'en 1985.

Nous approchons de la Lagoa Mirim et nous allons la survoler dans toute sa longueur ou presque.

 

La Lagoa Mirim est une lagune qui s'étend sur une aire de 3.994 km², située sur la frontière entre le Brésil et l'Uruguay. Le canal San Gonzalo  communique entre cette lagune et celle (plus grande) dite des Canards (Laguna de los Patos). Les côtes de la lagune se caractérisent par des étendues de sols humides, comme le Banhado de Taim (Marais de Taim), déclaré patrimoine naturel de l'humanité par l'UNESCO.

 

Le bassin de la lagune est étendu sur les deux pays et son économie se base principalement sur le bétail.

Nous approchons de la frontière séparant l'Uruguay du Brésil.

 

La frontière entre le Brésil et l'Uruguay, située au sud du Brésil et au nord du Paraguay, s'étend sur 985 kilomètres, allant du tripoint Argentine-Brésil-Uruguay à l'ouest jusqu'à l'embouchure de l'Arroio Chuí à l'est. Elle est en partie fondée sur des cours d'eau; elle est matérialisée, dans sa partie ouest, par le Quaraí, affluent du fleuve Uruguay, et par la rivière Jaguarão dans sa partie est.

 

Au niveau des conflits territoriaux, l'Ilha Brasileira, petite île située sur le Quaraí, et le Rincão de Artigas sont sources de conflits entre les deux pays. Les deux territoires appartiennent au Brésil mais ont été revendiqués durant des décennies par l'Uruguay.

 

Le monument ci-contre représente La Frontière de la Paix (Fronteira da Paz, en Portugais).

Depuis le passage de la frontière, les choses changent : je suis désormais au Brésil, chez moi pour un long moment, et cela n'a pas de prix !

 

Au cap 63°, nous arrivons en vue de la ville de Pelotas, une ville brésilienne du Sud-Est de l'État du Rio Grande do Sul, faisant partie de la microrégion de Pelotas et située à 246 km au sud-ouest de Porto Alegre, capitale de l'État. La ville est située sur les bords du canal São Gonçalo qui relie les lagoas dos Patos et Mirim, les deux plus grandes lagunes du Brésil. Le climat est subtropical tempéré, avec des températures pouvant aller de 23,3 °C en janvier à 12,2 °C en juillet, mois le plus froid de l'année.

Le mois le plus pluvieux est février, avec 144 mm de précipitations. La température moyenne de la ville est de 17,6 °C et la moyenne pluviométrique annuelle est de 1 200 mm. La ville se situe à 55 km de distance de l'Océan Atlantique et possède une plage lacustre (sur la Lagoa dos Patos) du nom de Laranjal. Dans les environs se trouvent des marais et quelques dunes de sable éparses.

 

Nous survolons ici l'Aéroport international de Pelotas ( IATA : PET, l'OACI : SBPK), lequel dessert Pelotas. Il est exploité par Infraero.

Au cap 22°, nous suivons la lagune vers São Lourenço puis Camarguã. Dès lors, le sol s'accidente un peu. On peut dire, malgré la distance, que nous sommes là "en base". Le passage au cap 104° nous mêne en angle droit vers notre piste de destination. Nous passons à 2.200 ft.

Depuis un bon moment déjà nous avons l'autorisation de nous poser sur le terrain de SBPA Porto Alegre.

 

Le terrain étant en visuel, la vitesse est réduite, le train est sorti et les volets sont sur deux crans.

C'est la courte finale et l'absence de vent facilite le centrage avec la piste. Tout est parfait.

Le poser se passe comme pour la parade et nous sortons par la première bretelle. Nous sollicitons le Sol pour un parking, ce qui nous est accordé dans la zone de l'Aviation civile.

Nous roulons jusqu'à l'emplacement requis et nous procédons à toutes les vérifications de fin de vol. Il est exactement 14h55 quand nous quittons l'avion.

 

Porto Alegre est la capitale de l'État du Rio Grande do Sul, au Brésil, sise entre le rio Guaíba et ses nombreuses îles, et plusieurs morros (collines) couverts de végétation, et composée de quatre-vingt-quatre quartiers. La ville est agrémentée de parcs (neuf grands parcs urbains) et de rues arborées (plus d'un million  d'arbres plantés),  notamment  dans  lesquartiers anciens de la Cidade Baixa. En outre, la municipalité possède une réserve biologique, autour de la plage du quartier de Lami, sur le fleuve, ce qui lui vaut d'avoir une des  plus  grandes  concentrations

urbaines d'oiseaux du pays. Son nom signifie littéralement "Port joyeux".

 

La ville est installée au bord du fleuve Guaíba, plus précisément sur le delta du Jacuí, qui s'étend sur 210 km², au point de rencontre des eaux des fleuves (rios) Jacuí, Sinos, Caí et Gravataí dans le lac Guaíba (ce « lac » étant ouvert, on le nomme aussi « fleuve »). Ses 30 îles, entrecoupées de petites baies et de canaux, forment l'archipel du Jacuí, dont la zone de protection écologique fut créée en 1979. Son écosystème a un rôle important pour l'habitat et la survie des oiseaux et des espèces aquatiques. Près du débouché du Guaíba dans la Lagoa dos Patos, une autre zone protégée permet la survie de nombreuses espèces.

 

Comme l'a écrit sans humour un Américain sur Internet : "Porto Alegre n'a pas de plages mais des docks !"

Durée du vol               :           06h08

Distance parcourue  :           519 NM

 

Prochaine étape        :           le Brésil

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