Etape 5 (suite) - Brandon - Southport - Winnipeg - Thunder Bay
Sources
Wikipedia, l'Encyclopédie Libre
et
diverses encyclopédies en ligne
Nous revoilà sur le tarmac, il est 10h15/16h15 GMT lorsque les moteurs sont remis en route. Winnipeg Sol, Beech F-HBIO sollicite un roulage avec départ route Nord, information Kilo obtenue. Nous devons rouler pour la piste 36, taxiway en service B 7 jusqu’au point d’arrêt.
Le push back est donc lancé et nous roulons. Au point d’arrêt, il est temps de contacter Winnipeg Tour, Beech F-HBIO en standby piste 36, départ nord. Nous sommes autorisés au décollage en piste 36, vent 173 à 7, départ route nord approuvé. Nous pénétrons sur la piste et décollons, cap 02. Au point XETON, le cap passe au 98 tandis que le train est rentré et le PA est connecté.
Comme nous quittons la zone de contrôle, Winnipeg Approche est sollicité, Beech F-HBIO à 3 NM, secteur Est de Winnipeg, 1900 ft, pour une autorisation de transit espace Bravo. Transpondeur sur 3746, le contact radar est pris à 4 NM, secteur Est de Winnipeg, 2.100 ft, et autorisés à traverser l’espace Bravo.
Au point MABOY, le cap passe au 96. Nous débutons là une très longue ligne droite de plus de 170 NM. Pour l’instant, le sol est une vaste plaine recouverte d’une brume de basse altitude. Winnipeg Contrôle procède là à un pointage radar.
La brume s’épaissit alors que nous sommes à 6.500 ft. Au sol, nous suivons l’autoroute (ou la route) Transcanadienne.
Nous passons au sud du Whiteshell Provincial Park, totalement dissimulé dans la brume. Le parc provincial du Whiteshell est un parc provincial situé au sud-est du Manitoba. Le parc de 2.720,90 km2 créé en 1961 et a pour mission de protéger un élément représentatif de la section du lac des Bois des basses-terres du Manitoba. Whiteshell est situé dans le bouclier canadien. La forêt du Whiteshell est typique de la forêt boréale. Les forêts sont peuplées en majorité d'épinette noire, d'épinette blanche et de sapin baumier, entremêlés de peuplier faux-tremble et de peuplier baumier. On y trouve aussi de nombreuses tourbières constituées de mélèze laricin et d'épinette noire.
Le bouclier canadien est un grand secteur géographique situé au Canada oriental et central, composé de roche nue, datant du Précambrien (entre 4,5 milliards et 540 millions d'années). Il couvre le Québec à plus de 90 %. Il s'appelle également le bouclier précambrien, ou bouclier laurentien, ou encore le plateau laurentien.
Le bouclier forme approximativement un U, ayant les pointes dans l'Arctique. Il couvre une grande partie du Nunavut, du Labrador, tout le nord du fleuve Saint-Laurent au Québec, une grande partie de l'Ontario en dehors de la péninsule méridionale entre les Grands Lacs, la partie centrale du Manitoba loin de la baie d'Hudson et des grandes plaines d'Hudson, la Saskatchewan nordique, une petite partie du nord-est de l'Alberta et les territoires canadiens nordiques du continent jusqu'à l'est d'une ligne qui prolonge au nord la frontière Saskatchewan/Alberta (les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut). Le Bouclier canadien se prolonge au sud dans plusieurs régions des États-Unis : le nord de l'État de New York (Adirondacks), du Michigan, du Wisconsin et du Minnesota. Au total le bouclier canadien couvre une
superficie d'approximativement 4,8 millions de kilomètres carrés.
Nous survolons la Whitemouth River. C’est là que Winnipeg Contrôle est sollicité, nous situant à 34 NM, dans le secteur Sud de CYAX, pour un guidage radar. Transpondeur sur 7272, le contact radar est pris à 35 NM, secteur Sud de CYAX, 6.00o ft, altimètre 3003.
Au loin se devine le Lake of Woods. Nous passons le Moose Lake et, par la même occasion, nous entrons dans l’Ontario qui est la province la plus peuplée du Canada, comptant 13,5 millions d'habitants en 2012. Elle se trouve dans la partie centre-est du pays et a pour capitale Toronto (également la plus grande ville canadienne), située au sud de la province. Vers le sud et le sud-ouest, le territoire de la province partage une longue frontière avec les États-Unis (États du Minnesota, du Michigan, de l'Ohio, de la Pennsylvanie et de New York), dont une grande partie est constituée par les lacs Supérieur, Huron, Érié et Ontario. À l'ouest, la province est bordée par le Manitoba tandis qu'à l'est, elle partage une frontière avec le Québec.
Ottawa, capitale fédérale du Canada, se situe sur son territoire, à la confluence de la rivière des Outaouais. Si le sud est très urbanisé avec la Golden Horseshoe, le nord et l'ouest de la province sont en revanche assez ruraux.
C'est la deuxième province la plus riche du pays après l'Alberta; si elle était indépendante, elle serait la 20e puissance économique du monde, devant la Suisse. Sa superficie est du même ordre de grandeur que celle de l'Égypte.
La ville de Niagara Falls et les chutes du Niagara se trouvent sur la frontière new-yorkaise, près de Buffalo (New York, États-Unis).
La province est constituée de trois régions géographiques principales : le Bouclier canadien aux portions occidentale et centrale, une région majoritairement infertile, riche en minéraux et parsemée de lacs et de rivières ; la Basse-Terre de la baie d'Hudson au nord-est, principalement marécageuse et boisée; et la région la plus populeuse (90 %) et tempérée, la vallée des Grands-Lacs et du Saint-Laurent, au sud-est. L'industrie et l'agriculture se concentrent dans cette région, avec son accès à l'océan Atlantique assuré par la voie maritime du Saint-Laurent. Le point culminant de la province est la crête Ishpatina (693 m) dans le district de Sudbury.
L'industrie principale de la province est la fabrication, se localisant particulièrement au Golden Horseshoe, la région la plus industrialisée du pays. Des produits d'importance particulière incluent les automobiles, le fer, l'acier, la nourriture, les appareils électriques, la machinerie, les produits chimiques et le papier. Le secteur haute-technologie est aussi important, surtout dans les régions de Waterloo et d'Ottawa. L'agriculture est aussi signifiante dans le sud-ouest et la vallée du Saint-Laurent, et l'industrie minière, surtout autour de Sudbury, est importante dans le Bouclier canadien. Les rivières de l'Ontario le rendent riche en énergie hydroélectrique. La filière Candu des centrales nucléaires, en difficulté, ne permet pas de fermer les énormes centrales au charbon dont celle de Nanticoke.
La province de l'Ontario a une forte prédominance anglaise, selon les études de Statistique Canada effectuées sur la période 1971-2006, 69,1 % des ontariens déclarent avoir pour langue maternelle l'anglais, 4,2 % le français et 26,6 % des tierces langues (italien, allemand, russe, arabe, pendjabi). Seul 0,7 % de la population ontarienne parle à la fois anglais et français. La population de langue française se trouve surtout concentrée dans les régions situées à proximité de la frontière avec le Québec, c'est-à-dire dans l'est ontarien (le long de la rivière des Outaouais) et le nord-est ontarien. Dans un seul comté de l'Ontario, celui de Prescott-Russell (jouxtant le Québec), les francophones sont numériquement majoritaires (à environ 66 % 3), ce qui constitue un cas unique pour toutes les provinces du Canada se trouvant à l'ouest de la rivière des Outaouais.
La communauté francophone a le droit aux écoles et aux conseils scolaires en français, institutions gérées par les Franco-Ontariens eux-mêmes. Au niveau de l'enseignement supérieur, il y a cinq universités bilingues où le français est une langue officielle : l'Université d'Ottawa, l'Université Saint-Paul, toutes deux situées à Ottawa, le Collège universitaire Glendon (de l'Université York) à Toronto, l'Université Laurentienne à Sudbury et le Collège militaire royal du Canada à Kingston. De plus, l'Université de Hearst, affiliée à l'Université Laurentienne, offre des cours en français dans une variété de programmes dans ses campus de Hearst, Kapuskasing et Timmins.
Depuis 1986, la Loi sur les services en français garantit au public le droit de recevoir en français les services du gouvernement provincial. En cela, le
Gouvernement de l'Ontario a fait des efforts considérables et réels pour améliorer et renforcer le statut du français en Ontario. La devise de l'Ontario est Ut incepit fidelis sic permanet (Fidèle elle commença, fidèle elle restera).
L'emblème de l'Ontario est la fleur provinciale : le trille blanc, Trillium grandiflorum. L'oiseau provincial est le Plongeon huard (Gavia immer), comme le Canada ; l'arbre provincial est le pin blanc (Pinus strobus), et le minéral provincial est l'améthyste.
C’est maintenant le Lake of the Woods dans sa partie nord, avec quelques nuages. Le Lake of the Woods (ou lac des Bois) est un lac d'occupation des parties des provinces canadiennes de l'Ontario et du Manitoba ainsi que de l'État américain du Minnesota. Il sépare une petite superficie du Minnesota du reste des États-Unis. Le Northwest Angle et la ville de Angie Township ne peuvent être atteints depuis le reste du Minnesota qu’en traversant le lac ou en voyageant à travers le Canada. Le Northwest Angle est la partie la plus septentrionale des États-Unis voisins. Son "extrémité nord-ouest" a servi de point de repère problématique dans les traités définissant la frontière internationale.
Le Lake of the Woods est alimenté par la Raini River (rivière à la Pluie), le Shoal Lake, le lac Kakagi et d'autres petites rivières. Les drains du lac se déversent dans la rivière Winnipeg, puis dans le lac Winnipeg. En fin de compte, sa sortie se situe au nord par la rivière Nelson et la baie d'Hudson. Lake of the Woods a plus de 110 km de long et de large, et contient plus de 14.552 îles et 105.000 km de rivage. Il serait le plus long littoral d'un lac canadien, sauf que le lac n’est pas entièrement au Canada. Lake of the Woods est aussi le sixième plus grand lac d'eau douce (au moins partiellement) aux États-Unis, après les cinq Grands Lacs.
Les îles du lac offrent un habitat de nidification pour le pluvier siffleur et un grand nombre de pélicans blancs américains. Il y a aussi plusieurs centaines de couples nicheurs de pygargues à tête blanche dans ce domaine. Lake of the Woods, une traduction de l'original français Nom lac des Bois, a été ainsi nommé pour son cadre boisé.
Au VOR/DME Sioux Narrows, le cap passe au 108. Nous rencontrons ici une forte concentration d’îles et de lacs. Winnipeg Contrôle procède à un contrôle radar, nous situant à 6.000 ft. Afin de gérer au mieux la brume ambiante, nous descendons à 4.000 ft pour dégager notre visuel.
Au point 4992N, le cap passe au 121 et, au NDB Atikokan, celui-ci passe au 110. C’est vers cet endroit que nous passons sur l’extrême pointe Nord du Quetico Provincial Park. Il s’agit d’un grand parc désertique situé dans le Nord-Ouest de l'Ontario, renommé pour son excellence en canoë et la pêche. Ce sont 1.180.000 hectares de parc dont sa frontière sud avec Minnesota Boundary Waters Canoe Area Wilderness, qui fait partie de la plus grande forêt nationale Supérieure. Ces grands parcs sauvages sont souvent désignés collectivement sous le nom des eaux limitrophes ou le Pays Quetico-Superior.
Le parc comprend plus de 2000 campings non officiels dans une région sauvage non améliorée, répartis dans plus de 600 lacs. Les canoteurs exigent des réservations de permis et en cours de saison on ne peut entrer dans le parc Quetico que via six postes de garde qui servent 21 points d'entrée spécifiques. Il est possible de conduire à trois de ces postes de garde: Dawson Trail, Atikokan, Lac La Croix. La plupart de la moitié sud du parc est une région connue historiquement comme " l'île Hunter "(qui n’est pas une vraie île).
Quetico est situé près de la lisière sud du Bouclier canadien, une exposition étendue de 1.000 miles de l’ancien précambrien rock, dont certaines sont parmi les roches exposées les plus anciennes dans le monde. Le parc se compose d'un grand nombre de "jeunes" lacs (seulement des dizaines de milliers d'années) contenue par cet ancien socle rocheux. En raison de sa proximité de la fracture des Laurentides, le parc peut être considéré comme étant dans les eaux d'amont de la baie d'Hudson, du côté du bassin versant. La partie sud du parc est drainée par la rivière Tilleul, les parties centrale et orientale du parc par la rivière Maligne, et la partie nord du parc par la rivière Quetico. Toutes ces rivières se jettent dans la rivière Namakan à l’ouest du parc, qui se jette ensuite dans la Rainy River, la rivière Winnipeg, la rivière Nelson et enfin dans la baie d'Hudson. Cela contribue à rendre, avec le voisin Boundary Waters Canoe Area Wilderness, la zone de canotage la plus populaire dans le monde.
Winnipeg Contrôle procède à un pointage radar, altimètre 3008. Le sol est forestier rempli de lacs tandis que des nuages blancs couvrent une partie du ciel.
Il est temps de contacter Thunder Bay Tour, Beech F-HBIO à 31 NM, ouest avec l’information November, en attente d’autorisation atterrissage. Nous sommes alors pris en charge pour une finale directe vers la piste 7, QNH 3007. La descente commence.
Au point FESET, le cap au 73 nous place directement dans le faisceau de l’ILS. Le train est sorti et les volets sont sur 2 crans. Rapidement, nous sommes autorisés pour un atterrissage en piste 7, vent 071 à 7.
Sur le PA, le APR est enclenché et l’approche se passe sans le moindre problème.
Le nez de piste passé, le poser se passe tout en douceur et un long freinage est nécessaire pour atteindre la prochaine sortie. Thunder Bay Sol est contacté pour un roulage vers le parking.
Nous sommes autorisés pour au roulage jusqu’à l’aire de l’Aviation civile, via le taxiway en service C A.
Nous roulons, rencontrant sur les divers parkings des DC-3 à poste. Une fois sur le parking, les moteurs sont coupés à 13h15.
Thunder Bay est une municipalité ontarienne (Canada) née en 1970 de la fusion des villes de Fort William et Port Arthur ainsi que des cantons de Neebing et McIntyre. C'est la deuxième plus grande ville du nord ontarien. Au recensement de 2006, on y a dénombré une population de 109.140 habitants. (Région métropolitaine de recensement : 122.907 habitants).
La ville est située dans le nord-ouest de l'Ontario. Son port constitue un lien important dans le transport fluvial des grains et autres produits pondéreux de l'ouest à travers les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent à la côte Est. La ville s'appelle souvent en anglais la « Lakehead » ou la « Canadian Lakehead » due à sa situation « à la tête » de la navigation des Grands Lacs.
Fort William, à l'origine Fort Caministigoyan établi par la France, était le noyau de la Compagnie du Nord-Ouest, qui faisait la traite des fourrures au début du XIXe siècle. Port Arthur, à quelques kilomètres au nord, fut colonisé à partir de 1870 comme une extrémité de la route Dawson entre l'Ontario et l'ouest canadien. La ville prend son nom de la vaste baie au sommet du lac Supérieur, nom qui figure comme « Baie du Tonnerre » sur les cartes françaises du XVIIIe siècle.
Thunder Bay Airport ou aéroport international de Thunder Bay, (IATA : YQT, OACI : CYQT), est un aéroport dans la ville canadienne de Thunder Bay, Ontario. Avec 108.130 mouvements d'avions en 2012, il était le 5e aéroport le plus achalandé de l'Ontario et le 16ème aéroport le plus achalandé au Canada. Au cours de la même année, plus de 761.000 passagers sont passés par l'aéroport.
L'aéroport est classé comme un aéroport d'entrée par la NAV CANADA, et est doté par l'Agence des services frontaliers du Canada. Les Agents de l'ASFC dans cet aéroport peuvent gérer pour le moment des avions comme le Boeing série 737-600 qui peut accueillir 119 passagers.
L'aéroport international de Thunder Bay dispose d'un bâtiment d’aérogare à 2 étages. Les pistes de Thunder Bay sont principalement utilisées par de petits avions à turbopropulseurs ou plus, mais elles sont capables de gérer les avions à réaction à fuselage étroit comme le Boeing 737.
Le terrain dispose de deux pistes :
07/25 7318 ft 2231 m Asphalte
12/30 5297 ft 1615 m Asphalte
oOo
Prochaine étape 06:
CYQT Thunder Bay – CYAM Sault Ste Marie – CYSB Sudbury – CYYB North Bay