Etape 11
Fortaleza - Parnaiba - São Luis - Belém (suite)
São Luís do Maranhão est une ville du Brésil et la capitale de l'État du Maranhão. Elle est située sur l'île de même nom (Upaon-açu selon l'ancien nom donné par les indiens Tupinambas qui peuplaient la contrée, ce qui signifie « grande île »), entre les baies de São Marcos et de São José de Ribamar. Sa population s'élevait à 978 824 habitants en juillet 20052. La population de la région métropolitaine était alors de 1 227 659 habitants (dont 130 448 pour São José de Ribamar et 97 689 pour Paço do Lumiar).
Le centre historique de São Luís a été inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité en 1997.
La ville est souvent appelée « Athènes brésilienne » étant donné la quantité d'écrivains et poètes qui y ont résidé au XIXe siècle, et parce qu'on y parle le meilleur portugais du Brésil.
São Luís est également qualifiée de « Jamaïque brésilienne », car la ville a le plus grand nombre d'adeptes de reggae du pays.
L'aéroport international de São Luís / Marechal Cunha Machado (Code IATA : SLZ; code OACI : SBSL) est un aéroport situé à São Luís, sur le littoral brésilien de l'État du Maranhão.
ooOoo
Après un repas frugal, nous sommes sur le tarmac à 12h15, et les moteurs sont relancés.
São Luis Sol est contacté pour une autorisation de roulage en vue du décollage, départ dans l’axe. L’accord de roulage une fois reçu vers la piste 23, c’est le push back et nous roulons jusqu’au point d’arrêt de la piste 27. São Luis Tour est contacté pour nous signaler en attente au point d’arrêt 23. Le décollage dans l’axe piste 23 nous étant accordé, nous décollons. Le train est rentré et nous montons vers 2.300 ft, cap au 246°.
São Luis Approche est contacté, nous signalant à 7 NM à l’Ouest de SBSL, pour un VFR contrôlé. Transpondeur sur 0224, le contact radar est bien
confirmé à 7 NM, Ouest de São Luis, 1.000 ft. Cap au 351°, ce sont les Reentrâncias Maranhense.
Cette zone de protection d’Etat, qui est une unité de conservation brésilienne d’utilisation durable de la nature, se situe entre l'embouchure
de la rivière Gurupi et la baie de San Marcos, y compris l'île de Cajual, à une altitude de 10 mètres. La région est très géo morphologiquement diversifiée, avec des baies et des estuaires, des mangroves, des plages de sable et des dunes côtières. Il existe également de nombreuses îles de faible altitude. Les marées sont jusqu'à 8 mètres.
Nous voilà enfin à 2.500 ft. Manaus Centre nous fait un pointage radar. Au sol, c’est l’Amazonie.
Il s’agit d’une région naturelle d’Amérique du Sud, vaste plaine traversée par le fleuve Amazone (le rio Amazonas) et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne.
Sa superficie est de 5.500.000 km2. Il y a plus de 125.000 km2 de coupe par année. Son climat est chaud et humide durant toute l'année. La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C.
Les précipitations moyennes sont de 2.100 mm/an à 2.450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest atteignant plus de 10.000 mm/an. L'Amazonie est la deuxième plus grande forêt du monde, derrière la taïga et l'une des régions les plus humides de la planète, d'où une grande richesse en biodiversité.
Au nord de l'Amazonie existe un phénomène très rare : deux bassins fluviaux sont reliés par un cours d'eau naturel qui franchit la ligne de partage des eaux (invisible dans cet espace parfaitement horizontal) : le canal du Casiquiare, reliant le bassin de l'Orénoque à celui du rio Negro, affluent de l'Amazone.
La région est très menacée ; 17 % de la forêt ont
disparu à cause de l'homme. Le WWF a lancé un programme pour sauver l'Amazonie : le 'Living Amazon Initiative'. Avec les gouvernements, les entreprises et les communautés locales, des alternatives sont recherchées afin de protéger la biodiversité en Amazonie.
Très belle jeune fille Indigène d'Amazonie (auteur inconnu)
Nous passons le Rio Pericumá puis, plus avant, l’Autoroute Transmaranhão. Manaus Centre nous pointe radar. Dans la Baia de Tiraçu, le cap passe au 308°.
Ici, nous débutons la traversée d’une longue zone côtière extrêmement découpée.
C’est le survol de SNCP Caratupera. A Viseu, nous entrons dans l’Etat du Pará, le Rio Guarapi faisant office de frontière d’Etat.
Le Pará est un État du nord du Brésil, centré autour de l'estuaire de l'Amazone. Avec une superficie de 1.247.689 km2, c'est le deuxième État du pays en taille. Sa capitale est Belém. Le Pará est limité par le Suriname, le Guyana et l'État d'Amapá au nord, l'océan Atlantique au nord-est, l'État du Maranhão à l'est, le Tocantins au sud-est, le Mato Grosso au sud, l'Amazonas à l'ouest et le Roraima au nord-est. Les principales villes de l'État sont, outre la capitale Belém, Santarém, Ananindeua, Marabá, Altamira, Castanhal et Abaetetuba.
Le relief est majoritairement plat, partie intégrante du bassin de l'Amazone. Les principaux cours d'eau sont, outre l'Amazone, le rio Tapajós, le rio Tocantins, le rio Jari et le rio Pará, dont il tire son nom. L'économie de l'État est principalement
fondée sur l'exploitation des ressources naturelles, notamment minérales (fer, bauxite, manganèse, calcaire, or, étain) et végétal (bois). Les autres principaux secteurs sont l'agriculture, l'élevage, l'industrie et le tourisme.
Nous passons au Sud de Salinopolis puis advient la Baia de Maracaná.
Ici, un aparté : le Maracana est un oiseau, espèces d'aras communes en Amazonie et dans tout le Brésil, également connu sous le nom Araguaiaí, Araguari et Aruaí. L'oiseau doit son nom à cause du bruit hochet qu'il produit, d'où le nom maraca (hochet).
Le grand stade de foot de Rio de Janeiro porte ce nom-là : o Maracana.
Nous débouchons maintenant dans la grande Baia de Marajó.
La baie de Marajó est en fait l'embouchure de l'estuaire du Rio Pará, l'un des principaux composants de l’embouchure du fleuve Amazone, dans la partie sud de la côte de l'île de Marajo. La baie sépare la côte continentale de l'État du Pará, au contact entre la coupe et le littoral de l'océan à partir de l'embouchure du Rio Para, avec la côte Est de l'île de Marajó.
En raison de l'énorme volume de débit d'eau douce, venant de cet immense complexe hydrographique impliquant le bras sud de l'embouchure de l'Amazone et du Tocantins, et l’embouchure du fleuve Pará, les eaux de la baie sont de faible salinité, boueuses en permanence.
Le mouvement de la navigation en place est intense et comprend la célèbre plage de Mosqueiro, station fréquentée par les habitants de Bethléem (Belém).
Le Rio Tocantins est un important fleuve brésilien qui naît dans l'État de Goiás. Après le confluent des rivières Maranhão et Paranã, il reçoit le nom de rio Tocantins. Après avoir parcouru 2 600 km, il se jette dans l'Atlantique, non loin de l'embouchure de l'Amazone, à l'est de la presqu'île de Marajó. Il baigne dans son cours inférieur les États du Maranhão et du Pará ainsi que l'importante cité de Belém. Pendant les pluies, la partie navigable de son cours est de quasi 2.000 km, entre les villes de Belém (Pará) et de Peixe (Tocantins). Le rio Tocantins est le plus grand cours d'eau totalement brésilien, et à la vue de l'importance de son affluent l'Araguáia, on pourrait l'appeler le « Tocantins-Araguaia ».
Son débit moyen est de 10.000 m3/s au niveau du barrage de Tucurui (soit plus de cinq fois le débit du Rhône en fin de parcours).
Il est plus que temps de contacter Belém Tour pour un atterrissage. Nous sommes pris en compte pour intégrer en tour de piste main gauche, vers la piste 6.
Nous descendons à 1.500 ft tandis que nous survolons le fleuve Amazone, dit le « fleuve-mer » tant il est immense.
Au cap 258°, nous sommes en vent arrière. Plus avant, au cap 174°, nous passons en base. Au cap ..°, nous sommes en finale. Le train est baissé, les volets sur 2 crans. Nous sommes autorisés pour la piste 6, et devons suivre un Beech qui nous précède.
Le poser se passe très bien et nous sortons… par la mauvaise bretelle !!!
Belém Sol est contacté pour un roulage parking.
Et la punition arrive : nous avons l’accord de roulage vers le parking de l’Aviation générale, par la voie de roulage G E, piste 6C A, piste 2H. C’est-à-dire un très, très roulage vers le parking où les moteurs sont coupés à 15h35.
La prochaine fois, une carte VAC, cela se consulte… ! CQFD.
Belém (Bethlehem) est une ville brésilienne de l'estuaire de l'Amazone dans le nord du pays. Elle est la capitale de l'État du Pará. C'est un port industrieux, situé à une centaine de kilomètres de l'Océan Atlantique. La ville se trouve sur la rivière Guamá qui fait partie du système hydrographique de l'Amazone et est séparée de la plus grande partie du delta de l'Amazone par l'île de Marajó. La ville est aussi connue comme la « Cité des Manguiers » (Cidade das Mangueiras en portugais), pour la quantité de ces arbres que l'on trouve dans ses rues.
Le nom de Belém est la traduction en portugais de Bethléem, la cité dans laquelle est né Jésus Christ. Les Brésiliens se réfèrent souvent à la ville par le nom de Belém do Pará (Belém du Pará) plutôt que seulement Belém. Il s'agit pour eux de différencier d'une part Belém de Bethléem et d'autre part de différencier Belém
situé dans l'État du Pará des autres villes du pays portant le nom de Belém.
Belém se situe à une altitude de 10 mètres. Sa population était de 1.408.847 habitants au recensement de 2007. La municipalité s'étend sur 1.065 km2.
La ville de Belém, capitale de l'état du Pará, est située dans la baie de Guajará sur l'estuaire des fleuves rio Tocantins et rio Pará. La ville compte 55 ilots dont la plupart sont sauvages et inhabités. Les deux principales îles sont Mosqueiro et Caratateua qui sont bordées de nombreuses plages d'eau douce qui accueillent de très nombreux visiteurs en été. Sur l'île de Tatuoca se trouve une des rares stations géophysique de l'Amérique du Sud. Belém a un climat équatorial, sans saison sèche.
L'Aéroport International de Belém / Val de Cans-Júlio Cezar Ribeiro ( IATA : BEL, OACI : SBBE) est le principal aéroport desservant Belém. Val de Cans (parfois orthographié Val De Caes) est le nom du quartier où est situé l'aéroport. Depuis le 13 Avril 2010, l’aéroport est nommé aussi Júlio Cezar Ribeiro de Souza (1837-1887) du nom d'un chercheur de ballons. Il est exploité par Infraero .
Certaines de ses installations sont partagées avec Belém Air Force Base de l'Armée de l'Air brésilienne (FAB). L'aéroport est situé à 12 km du centre-ville de Belém.
Durée du vol : 6h05
Distance parcourue : 815 NM
Prochaine étape 12 : Belém – Macapa – Cayenne - Paramaribo