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Etape 14

Port of Spain - Fort-de-France - Pointe-à-Pitre (suite)

Au large apparaît l’Île de la Dominique. En forme longue le Commonwealth de la Dominique ou le Commonwealth de Dominique, c’est un pays et une île de l'archipel des Caraïbes, localisée entre les îles françaises des Saintes, et Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au nord et de la Martinique au sud. Son nom précolombien est Wai'tu kubuli, qui signifie « Son corps est grand ». Le premier Européen à l'avoir abordée est Christophe Colomb en 1493. L’île avait été initialement peuplée par des Indiens arawaks, puis par des Caraïbes. Avant son indépendance en 1978, la Dominique était un État associé de la couronne britannique (West Indies Associated States), et avant 1967 une colonie britannique membre de l'éphémère fédération des Indes occidentales (1958-1962). La France  a  renoncé

à ce territoire par le traité de Paris (1763). L'île fut passagèrement réoccupée par la suite.

L’île mesure 46 km de longueur, sur 25 km de largeur, soit une superficie de 750 km². L'île est composée d'une chaine de hauts pitons de son extrémité septentrionale à sa pointe méridionale, dont le plus élevé, le Morne Diablotin culmine à 1.447 m.

 

La Dominique jouit d’un climat tropical avec des pluies abondantes qui alimentent les chutes d’eau. Il y a environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes, 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le parc national de Morne Trois Pitons est classé au patrimoine mondial naturel par l’UNESCO.

 

L'île de la Dominique démontre un volcanisme de type récent d'intense activité comme les sites du « Boiling Lake », lac en ébullition, et la Vallée de la Désolation. Cette vallée est constituée de sources chaudes qui empêchent le développement de toute vie végétale, contrastant ainsi avec les forêts tropicales environnantes.

 

Les habitants de l’île au nombre de 70.000, sont concentrés essentiellement sur la côte ouest, à Roseau, la capitale, forte de 24.000 habitants, et à Portsmouth au nord. Il demeure encore 3.000 indiens, préservant leurs traditions, sur la côte est.

Piarco Centre procède à un pointage radar. Voici maintenant le terrain de TDPD Merville Hall. Au point UKRO, le cap est au 350°. Raizet Approche nous pointe radar à son tour. Devant nous apparaît l’Île de la Guadeloupe, l’île de Marie Galante étant sur notre droite.

Marie-Galante, également appelée « l'île aux cent moulins », est une île de l'archipel des Antilles située à 30 km au sud-est des côtes de la Guadeloupe, dont elle est une dépendance administrative. Sa superficie de 158 km2 en fait la 3e île des Antilles françaises, juste après la Guadeloupe (1.434 km2), réunissant la Basse-Terre (848 km2) et la Grande-Terre (586 km2), et la Martinique (1.128 km2).

 

Avant tout agricole, l'île connaît aussi une activité de pêche et s'ouvre petit à petit au tourisme. Marie-Galante est adhérente à la charte Pays qui favorise l'action coordonnée des communes la composant et valorise la production locale. Tout comme dans le reste de l'archipel guadeloupéen (Grande-Terre, Basse-Terre,   les   Saintes,   la   Désirade)   la   langue

officielle est le français et la langue régionale, le créole.

Comme nous approchons, il est temps de contacter Raizet Approche pour nous signaler à 31 NM dans le sud des installations avec l’information Victor, pour un atterrissage. Nous sommes pris en compte pour un tour de piste main droite, piste 11.

Le sommet de la Soufrière est en vue. La Soufrière, surnommée « la vieille dame », est un volcan en activité situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l'île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département d'outre-mer, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.

 

La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique composé des volcans Carmichaël, le Nez Cassé, l’Échelle, la Citerne et la Madeleine. C'est l’un des neuf volcans actifs des Petites Antilles.

Nous descendons à 1.500 ft. Au point D234, au 10° nous sommes en base ; au cap 28°, nous sommes en finale. Le train est descendu et les volets sont sur 2 crans. C’est alors que nous recevons l’autorisation de nous poser en piste 11.

 

Le terrain n’est pas très bien dégagé car des arbres cachent le nez de piste, d’où le prolongement de la zone de poser. Nous emportons certes quelques feuilles au passage mais le poser se passe bien.

Nous sortons par la première bretelle. Au point fixe de sortie, Raizet Sol est sollicité pour un roulage vers le parking. Nous devons rouler vers l’aire de l’Aviation générale, par la voie de circulation A piste 11.

 

L’atteinte du parking est rapide et les moteurs sont coupés à 12h30.

La Guadeloupe (Gwadloup en créole et, par abus de langages confondant les deux parties de l'île, Karukera en amérindien) est à la fois une région monodépartementale de l'Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, située dans les Caraïbes ; son code départemental officiel est le « 971 ».

 

Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6.200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2.200 km au sud-est des

États-Unis. Il se compose d'îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite. Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l'archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et La Désirade sont rattachées adminis-trativement à ce territoire. Historiquement, l'île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs, « Santa-Maria de Guadalupe ».

La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les alizés. On distingue deux saisons en Guadeloupe et dans les îles voisines : une saison sèche appelée « carême » qui va de janvier à juin ; une saison humide dite « hivernage », qui s'étale de juillet à décembre.

 

Côté température, avec une moyenne de 27 °C, il n'y a que peu de différence entre les mois les plus chauds (de 25 °C à 32 °C) et les mois les plus froids (de 23 °C à 29 °C). La géographie spécifique de l'archipel, le contraste entre la Basse-Terre et la Grande-Terre, entraîne également un climat spécifique sur chacune de ces îles. La Grande-Terre et ses plateaux calcaires connaissent régulièrement de sévères sécheresses, alors que dans le même temps, le relief perpendiculaire au flux des alizés de la Basse-Terre régule le régime des pluies. La température moyenne de l’eau de mer est de 28 °C.

Marché de Pointe-à-Pitre

 

L'île est sujette au passage des ouragans de mai à novembre. Ceux-ci se forment soit localement dans les Antilles, soit au large du Cap-Vert en Afrique et dérivent dans les alizés d'est. L'archipel de la Guadeloupe est soumis à de nombreux risques naturels tels que les séismes, les tsunamis, les éruptions volcaniques ou les cyclones tropicaux. Il a fait l'objet d'un plan de prévention des risques spécifique.

Pointe-à-Pitre (en créole : Lapwent) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Habitée en 2010 par 16.427 personnes - appelés Pointois et Pointoises -, la commune est, avec celle voisine des Abymes, au centre d'une vaste aire urbaine de 314.524 habitants, soit la 29e de France. Pointe-à-Pitre est depuis 2007, l'unique sous-préfecture de la Guadeloupe, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Pointe-à-Pitre. Pointe-à-Pitre est située à l'ouest de la Grande-Terre, face à la rade ouverte sur la mer des Caraïbes et idéalement placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre.

La ville, construite sur des marécages, a gagné du terrain sur la mer. C'est une ville de basse altitude située au bord d'une mangrove. Elle détient son propre port de croisière. Tous les 4 ans, la ville reçoit l'arrivée de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire qui part de Saint-Malo. Pointe-à-Pitre a pour code PP selon la liste des quartiers maritimes. L'îlet à Cochons est rattaché à la commune.

L'économie de Pointe-à-Pitre s'organise autour de trois axes du secteur tertiaire : le commerce de proximité est très développé dans le centre-ville autour de nombreux magasins (avec une part importante de boutiques liées à l'habillement) ; le tourisme lié au trafic de l'aéroport voisin ainsi que l'activité associée aux différents lieux historiques et musées de la ville ; enfin les services publics avec notamment les différents services de la sous-préfecture de l'île, l'université des Antilles et le principal centre hospitalo-universitaire de la Guadeloupe (le CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes).

L'aéroport Guadeloupe - Pôle Caraïbes (code AITA : PTP • code OACI : TFFR) est le principal aéroport de l'archipel et du département d'outre-mer de la Guadeloupe. C'est de plus son seul aéroport international, susceptible d'accueillir des avions long-courriers. Il était auparavant nommé aéroport de Pointe-à-Pitre Le Raizet, du nom du lieu-dit de la commune des Abymes où se situait l'aéroport (aujourd'hui Terminal Sud), avant le déménagement de l'aérogare au nord de la piste. Situé en plein cœur de l'archipel guadeloupéen, en banlieue pointoise, l'aéroport permet d'accéder rapidement aux stations balnéaires de Grande-Terre, mais aussi au parc national de Basse-Terre. De plus, certaines compagnies aériennes y assurent des liaisons directes vers les autres îles de la Guadeloupe. Elle constitue une plaque tournante, pour les compagnies : LIAT, Air France, Air Caraibes et Air Antilles Express. L'aéroport est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre.

Durée du vol                  :        3h30          

Distance parcourue    :        736 NM

 

Prochaine étape 15    :        Pointe-à-Pitre – La Havane  

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