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Etape 3

Ouagadougou - Accra

Aéroport : Ouagadougou (Burkina Faso)  ICAO : DFFD

Longitude : 1° 30 ouest  Latitude : 12° 21’ nord  Altitude : 306 m

 

METAR : DFFD 031100Z 09013KT CAVOK 36/03 Q1012 NOSIG

 

Décodage :
METАR du 3 à 11h UTC :
Le vent provient de l'est (90°) avec une vitesse de 13 nœuds (24 km/h). Beaufort : 4. La visibilité est bonne. La température est de 36° C. Le point de rosée est de 3° C. L'humidité relative est de 1З%. La pression au niveau de la mer est de 1012 hPa.

Il est 11h00 sur le tarmac de Ouaga. Avant notre départ pour l’Afrique, la bonne attitude a été de vérifier que le filtre anti-poussière a bien été installé. C’est primordial pour le désert. Sutout qu'aujourd’hui, l’air est chargé de poussières. Les moteurs sont lancés.

 

Ouaga Sol est sollicité pour un roulage vers la piste en service, départ sud. Nous sommes autorisés à rouler pour la piste 4, taxiway en service 4, jusqu’au point d’arrêt.

 

Le push-back est lancé et le roulage, assez long,  commence,

Une fois sur place, Ouaga Tour est avisée de notre présence au point d’arrêt 22, prêts pour un décollage, avec départ route sud. Notre décollage est autorisé, piste 4, vent calme, départ route sud approuvé.

 

Nous entrons sur la piste pour un court point fixe et les moteurs sont lancés. Le décollage effectué, le train est rentré et le PA est connecté, cap 219 dans l’axe.

Au point F104, le cap passe au 204. Ouaga Approche est contacté, nous signalant à 4 NM, secteur sud-ouest de Ouaga, pour un guidage radar. Transpondeur sur 2422, le contact radar est pris, secteur sud-ouest Ouaga, 3.400 ft, QNH 2992.

 

Cap au 165, c’est l’éloignement de Ouaga.

Nous atteignons rapidement notre altitude de croisière fixée à 6.500 ft. Devant nous s’étale une vaste plaine sans le moindre relief. Au sol, nous coupons le cours d’un fleuve : la Volta Rouge.

Cette rivière prend sa source au Burkina Faso, à l'ouest de la capitale Ouagadougou, et s'oriente d'emblée vers le sud-est, direction qu'elle maintient tout au long de son parcours.  Elle traverse le Parc national de Kaboré Tambi (anciennement parc national de Po), puis quitte peu après le territoire burkinabé pour franchir la frontière du Ghana.

Son cours inférieur de quelque trente   kilomètres   se    déroule

dans ce pays. Elle se jette bientôt en rive droite dans la Volta Blanche. Elle se jette bientôt en rive droite dans la Volta Blanche. Sa longueur à Zangodi (à proximité de son confluent) est de 266 kilomètres. Son bassin, principalement situé au Burkina Faso s'étend sur quelque 12.111 kilomètres carrés.

La Volta Rouge est un cours d'eau modérément abondant mais extrêmement irrégulier. Il connaît de longues périodes de maigres avec assèchement souvent complet. Le débit moyen mensuel observé de janvier à mars est de 0 m3/s, le cours d'eau étant ainsi à sec plusieurs mois par an, ce qui fait de lui un cours d'eau intermittent. Sur la durée d'observation de 17 ans, le débit mensuel minimal a été de 0 m3/s au moins une fois pour tous les mois allant de novembre à juin, tandis que le débit mensuel maximal observé s'élevait à 301 m3/s (en septembre).

Nous entrons alors dans le Parc national de Kaboré Tambi. Cette zone est un parc national du Burkina Faso créé en 1976. Le parc s'appelait à l'origine parc national du Pô, il a été renommé en hommage à un garde du parc assassiné par des braconniers en 1991. Ses coordonnées : 11° 27’ nord  1° 25’ ouest.

Nous avons là un "superbe" spécimen de crocodile africain, ici un résident du Parc national de Kaboré Tambi.

Les crocodiles vivent dans les régions chaudes. Toutes les espèces fréquentent les eaux douces. Ils vivent immergés dans des cours d'eau stagnante où ils passent leurs journées à guetter leurs proies. Ils peuvent rester 50 minutes sous l'eau, soit assez de temps pour préparer des embuscades. Ils sont très agiles dans l'eau, mais plutôt maladroits sur la terre ferme, bien qu'ils puissent courir assez rapidement. Les crocodiles sont parfaitement adaptés à la vie aquatique. Leurs poumons peuvent se déplacer vers l'avant ou l'arrière de leur corps. Cette capacité leur permet de garder leur tête au-dessous de l'eau et leur corps immergé, complètement cachés dans  les  marécages  boueux.  Leurs  yeux,  leurs  oreilles  et   leurs

narines sont placés très haut sur le crâne, ce qui leur permet de voir, de respirer et d'entendre ce qui se passe aux alentours alors qu'ils passent inaperçus auprès de leurs proies. Le crocodile est l'un des plus grands reptiles.

Ils ont plusieurs paires de muscles qui leur permettent d'engendrer leur mécanisme mortel. Une paire de muscles située à l'arrière de la tête leur permet de produire la force nécessaire pour surgir de l'eau et surprendre leur proie à l'aide d'une morsure fatale et deux paires de muscles situées aux extrémités de leur mâchoires pour empêcher leur crâne de se fracasser. Ces deux paires de muscles absorbent une partie de la force produite. Puis le crocodile déchiquète et lacère sa proie avec de brusques mouvements de tête et en tournant sur lui-même. À force de rentrer et de sortir hors de l'eau, la proie se noie malgré ses efforts. Le crocodile, lui, possède une valve qui s'ouvre et se ferme au fond de sa gueule. Celle-ci lui permet d'éviter de se noyer avec sa proie. L'espérance de vie d'un crocodile peut atteindre 100 ans

Plus avant, c’est la forêt de Sissili. Collée au ranch de Nazinga, cette forêt de 44.000 hectares est donnée en concession au Safari de la Sissili. Le sud de cette forêt a pour particularité de s’appuyer sur la frontière Burkina Faso/Ghana.

Au point TUMUT, nous franchissons cette frontière, cap au 165 et entrons au Ghana.

Le Ghana, en forme longue la République du Ghana, en anglais Republic of Ghana, est un pays d'Afrique occidentale situé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est. Sa capitale est la ville d'Accra et ses habitants sont les Ghanéens. Le pays fait partie de la CEDEAO.

 

Ici, la langue officielle est l'anglais. La monnaie est le cédi. Le Ghana est par ailleurs membre observateur de l’Organisation internationale de la francophonie et accorde une place toujours plus importante au français.

Le Ghana moderne n'a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l'Empire du Ghana. Le premier, ancienne Côte-de-l'Or, a été renommé en hommage au second par Kwame Nkrumah au moment de l'indépendance. Le nom colonial de Côte-de-l'Or vient des très nombreuses mines d'or du pays qui, avant d'être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l'ethnie Ashanti, qui garde la tradition des bijoux en or, tradition qui s'est propagée aussi chez l'ethnie voisine Abron.

 

L'un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah (1909-1972). De 1966 à 1980, de nombreux coups d'Etat ont rendu le pays particulièrement instable, jusqu'à la prise du pouvoir par Jerry Rawlings qui fit voter une nouvelle constitution en 1992. Elu à deux reprises par la suite, il a pacifiquement cédé le pouvoir à son opposant John Kufuor en 2000. Depuis cette date, les alternances entre les deux principaux partis politiques, NDC et NPP, sont régulières et pacifiques, la dernière en date étant la victoire fin 2016 de Nana Akufo-Addo contre le président sortant John Dramani Mahama.

C'est une société bien différente et sans doute encore marquée par le chaos qui a frappé les générations précédentes, qui accueille les premiers navires portugais. Ceux-ci ont atteint cette partie de la côte pour la première fois en 1471. Ils y ont trouvé de l'or à échanger contre des biens manufacturés provenant d'Europe  et  ont

donc baptisé cette portion de côte, Côte de l'Or (Costa do Ouro) ou Côte de la Mine (Costa da Mina). Pour protéger ce commerce de l'or des marchands interlopes venus d'autres nations européennes, ils construisent en 1482 une forteresse imposante, Saint-Georges-de-la-Mine (São Jorge da Mina) dans le village d'Edina (Elmina). Cette forteresse demeura le quartier général des Portugais jusqu'en 1637, date à laquelle les Hollandais les en délogèrent, s'affirmant ainsi comme la puissance européenne dominante sur la Côte. Ils le demeurèrent jusque dans les années 1870, lorsqu'ils cédèrent leurs possessions aux Anglais. Ces derniers se lancèrent alors dans la colonisation de territoires situés à l'intérieur des terres, et notamment de l'Ashanti (Asante).

Jeune femme ganhéenne                                                     Jackie Appiah - actrice Ghanéenne

La présence de marchands puis de soldats et de missionnaires européens sur la Côte de l'Or ne doit pas masquer l'histoire complexe des entités politiques africaines, dont ils n'étaient que les hôtes. Du XVIe au XIXe siècle, de nombreuses entités se développent, négocient, s'allient et s'affrontent pour dominer les échanges et assurer leur domination politique. Cette histoire est marquée par une grande diversité et inventivité de constructions sociopolitiques.  Le commerce de l'or, puis des esclaves, qui le dépasse en volume à partir du tournant du XVIIIe siècle ont fait l'objet de nombreuses monographies, dont certaines en français.

Jeunes filles ghanéennes

Le Ghana fut une colonie britannique sous le nom de Gold Coast (Côte de l'Or), avec un vicariat apostolique du même nom confié aux missionnaires de Lyon. Après la Première Guerre mondiale, la Gold Coast s'agrandit d'une partie du Togoland allemand. L'autre partie fut confiée à la France déjà présente au Dahomey (Bénin), et formera le Togo contemporain. Le Ghana est indépendant depuis le 6 mars 1957.

L'esclavage dans les mines d'or avec son cortège de morts anonymes

Au XXe siècle, Kwame Nkrumah (1909-1972) fut l'homme politique qui mena le Ghana vers l'indépendance. Dans ce but, il appela au boycott et à la désobéissance civile, ce qui lui valut d'être emprisonné par les autorités britanniques de 1948 à 1951. Cette même année, les autorités britanniques organisèrent des élections législatives qui furent remportées par le CPP. Nkrumah, libéré, fut alors nommé Premier ministre et collabora étroitement avec les autorités britanniques. Se basant sur la politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme et d’anticommunisme », il décida de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Ainsi, le domaine de l’éducation et celui de la santé enregistrèrent de véritables progrès.

 

Après les élections législatives de 1956, le CPP remporta les trois quarts des sièges. Nkrumah, fort de son succès, obligea alors le Royaume-Uni à concéder l’indépendance, qui fut proclamée le 6 mars 1957. La Côte-de-l'Or devint ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décida d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l'actuel, en hommage à l'Empire du Ghana. Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana devint, le 1er juillet 1960, une république, que Nkrumah présida jusqu'en 1966.

Pagnes ghanéens                                                        Tenues Traditionnelles Akan et Jeunes Mariés

Le Ghana est situé sur le golfe de Guinée, juste au nord de l'équateur. Il partage des frontières avec la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Togo à l'est et le Burkina Faso au nord. Le pays est constitué de denses forêts tropicales au sud et de savane au nord. Le climat tropical est pluvieux, essentiellement en mai-juin (grande saison des pluies ou hivernage). La Volta noire, la Volta blanche ainsi que les rivières Oti et Daka se rencontrent au Ghana pour former le lac Volta. Le Barrage d'Akosombo, situé au sud du lac, produit beaucoup d'énergie pour le pays.

Comme nombre de pays africains, le Ghana est riche en matières premières, notamment en minerais et en pétrole. Son économie demeure cependant essentiellement basée sur l'agriculture. Le Ghana a longtemps été le premier producteur mondial de cacao (plus de 1,6 million +d'hectares de plantations villageoises) avant d'être largement dépassé par son voisin la Côte d'Ivoire, qui représente aujourd'hui une récolte de plus du double.

 Au cours des six premières années de la décennie des années 2010, ce dernier s'est toujours maintenu comme le premier producteur mondial de cacao, devant le Ghana, le deuxième d'Afrique et du monde, tous deux restant les deux premiers exportateurs dans le monde.

L'industrie y est plus développée que dans le reste des pays de l'Afrique de l'Ouest. Par ailleurs, après la découverte du vaste champ pétrolier du Jubilee, le Ghana s'est lancé en 2010 dans la production de pétrole, qui est devenu en 2012 son second poste d'exportation après l'or, avec une production totale de 110.000 barils par jour, attendue en hausse.

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