Etape 2 : Ouagadougou - Accra page 2
Prochaine étape
Accra - Nattingou
Au niveau des langues, selon le recensement ghanéen de 2010, le Ghana compte 67,1 % d’anglophones dans sa population. Ce chiffre comprend les personnes sachant lire et écrire l'anglais, ce qui montre que la population du Ghana a globalement une bonne connaissance de cette langue occidentale. L'asante (ou twi), l’une des principales langues nationales, est, quant à elle, parlée par 47,5 % de la population. Le Ghana est en outre un État anglophone « enclavé » entre des États francophones (Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Togo) et entretient de ce fait de nombreuses
relations avec ceux-ci, d'où la volonté des autorités depuis ces dernières années de faire connaître le français aux Ghanéens.
Au sol, c’est la savane. Nous y rencontrons le fleuve Sissili tandis que montent des nuages devant nous. L’altitude moyenne de la partie voltaïque du bassin de la Sissili est d’environ 300 mètres, le relief est assez plat, les affleurements rocheux très rares. Le cours principal de la Sissili coule sur 200 km en Haute-Volta, Il présente une d6clivité moyenne relativement faible (3,50 %) et ne reçoit que trois gros affluents qui sont le Lanadi, le Kodaré et la Nazinga, Dans sa partie amont, la Sissili coule dans une large plaine d’inondation tandis que sur les 100 kn suivants son lit devient plus encaissé. La végétation est du type savane sèche. Les berges des cours d’eau sont peu boisées et les galeries forestières sont souvent inexistantes.
Plus avant, et pour une fois, nous rencontrons un peu de relief bas. Immédiatement au sud de celui-ci, c’est le Parc national Mole. Il s’agit d’un parc national ghanéen situé dans le nord-ouest du pays. Il est le parc du Ghana ayant la plus grande superficie.
Fondé en 1958, le parc Mole visait à protéger la faune et la flore de cette région. Les populations vivant dans le parc ont été déplacées en 1971, réduisant ainsi la menace humaine sur les mammifères. La présence de braconniers reste avérée dans les environs du parc.
Pour un pays où la chasse fut pratiquée à grande échelle, des espèces variées y ont malgré tout survécu : hyènes, léopards, makis, éléphants, phacochères, antilopes et singes. Mole National Park est la réserve la mieux aménagée du Ghana. Les animaux présents sont des antilopes, des phacochères, des buffles, des singes et, plus rarement, des lions et des éléphants, qui ont été introduits dans la région.
Le Parc National de Mole possède le plus large éventail de vie sauvage au Ghana, dont environ 6.000 éléphants, antilopes, phacochères, babouins, crocodiles et ainsi de suite. Ceux-ci peuvent être vus soit sur une route ou à pied lors d'un safari au Parc National de Mole. Avec une voiture quatre roues motrices, la visite du parc est possible mais accompagné par un garde armé. On peut également faire un safari à pied avec un ranger armé soit le matin ou en fin d'après midi. C’est une excellente occasion de se rapprocher de la faune. Les animaux du Motel du Parc National sont visibles car il a un belvédère surplombant un abreuvoir.
Entrée du parc
En dehors de la nature et des animaux fascinants des alentours, le parc de Mole, possède quelques sites historiques à voir. A proximité, le village de Larabanga, situé à 8 kilomètres du parc, possède la mosquée traditionnelle la plus ancienne et la mieux conservée de l’Afrique de l’ouest au Ghana. Toutefois, on ne peut admirer la mosquée, qui est faite de boue et de bâtons, que de l'extérieur.
Dans la partie septentrionale du Ghana, il y a de meilleures possibilités pour admirer ce type de mosquées traditionnelles dans plusieurs endroits. Le parc possède également un musée, petit et modeste.
Au point suivant, nous sommes sur la rivière Volta Blanche. Ce cours d’eau (appelée Nakambé au Burkina Faso) est une rivière d'Afrique de l'Ouest qui coule au Burkina Faso et au Ghana. Avant la construction du barrage d'Akosombo, le fleuve Volta était issu du confluent entre la Volta Blanche et la Volta Noire. Ce confluent est aujourd'hui submergé par le lac Volta, dans lequel se jettent la Volta Blanche et la Volta Noire.
Dès lors, et pour un long moment, nous allons descendre le très vaste Lac Volta qui est un grand réservoir ou lac artificiel en termes de superficie contenue derrière le barrage d'Akosombo. Il est complètement dans le pays du Ghana et a une superficie de 8.502 kilomètres carrés (3.283 milles carrés).
Le lac Volta se trouve le long du méridien de Greenwich et à seulement six degrés de latitude au nord de l'équateur. Le point le plus septentrional du lac est proche de la ville de Yapei, et son extrémité la plus au sud se trouve au barrage d'Akosombo, à 520 km en aval de Yapei. Le barrage d'Akosombo retient à la fois la White Volta River et la Black Volta River, qui autrefois convergeaient vers le milieu du réservoir pour former l'unique Volta River. La rivière Volta actuelle coule des exutoires de la centrale du barrage et des déversoirs vers l'océan Atlantique dans le sud du Ghana. Les îles principales du lac sont Dodi, Dwarf et Kporve. Le parc national de Digya se trouve sur une partie de la rive ouest du lac.
Économie
Le barrage d'Akosombo fournit de l'électricité pour la majeure partie du pays, ainsi que pour l'exportation vers le Togo, le Bénin et les pays voisins, pour gagner de la valeur en devises. Le lac Volta est également important pour le transport, fournissant une voie d'eau pour les deux traversiers et les embarcations à cargaison. Depuis l'immense lac se trouve dans une zone tropicale, l'eau reste naturellement chaude toute l'année. Compte tenu de la bonne gestion, le lac Volta est l'emplacement d'une vaste population de poissons et de grandes pêcheries. Le lac attire également le tourisme, et des croisières touristiques visitent l'île de Dodi.
Les développements récents incluent une entreprise à grande échelle pour récolter le bois submergé des forêts inondées sous le lac Volta. Ce projet permet de récolter du bois dur tropical de grande valeur sans exiger d'abattage supplémentaire ou de destruction de forêt existante et, selon Wayne Dunn, «pourrait générer la plus grande source de bois dur tropical naturel durable au monde.» La société ghanéenne Underwater Forest Resources s'est engagée à rendre ces bois disponibles sur le marché mondial, tandis que Flooring Solutions Ghana est devenu le fournisseur de planchers de bois franc, en utilisant le bois rare du lac. [Citation nécessaire] En plus de générer des devises étrangères pour la région et réduire la dépendance de la population locale à la pêche en tant qu'activité économique primaire, l'enlèvement des arbres submergés améliore la navigation sur le lac et augmente la sécurité.
Environ 7.000 à 10.000 enfants esclaves travaillent dans l'industrie de la pêche sur le lac Volta.
Nous prenons le cap au 141 pour descendre le cours du lac. Nous sommes ici dans sa partie nord. Au point IRVIK, le cap passe au 118, juste sur le lac.
Au point 0800E, le cap au 173 nous fait prendre une ligne droite de 50 NM. C’est là que Accra Contrôle procède à un pointage radar.
Plus avant, au point suivant, le cap au 192 nous place sur une ligne droite de 40 NM. Sur notre droite, nous avons la vaste étendue du Parc national Digya.
Le parc national Digya est le deuxième plus grand parc national et la plus ancienne zone protégée au Ghana. Il est situé dans les régions d'Ashanti et de Brong-Ahafo. Il a été créé en 1900 et a obtenu le statut de parc national en 1971. Ce parc est le seul territoire ghanéen à avoir le lac Volta pour frontière. Coordonnées : 7° 22′ Nord, 0° 06′ Ouest.
Il y a des turbulences. Nous sommes ici dans l a zone centrale
du lac. Au point NASAN, le cap au 202 nous dirige plein sud-sud-ouest. Plus avant, nous entrons dans la partie sud du lac, la plus vaste. C’est là que se trouve le barrage d’Akosombo.
C’est un barrage hydroélectrique situé au sud-est du Ghana, construit dans les gorges d’Akosombo sur la Volta. Sa construction entre 1961 et 1965 aboutit à la création du lac Volta, plus grand lac artificiel au monde et qui couvre 3,6 % de la surface du Ghana. 80.000 personnes, soit 1 % de la population ghanéenne, furent déplacées pour permettre sa mise en service. Ses coordonnées : 6° 17’ 58’’ nord 0° 03’ 34’’ est.
La fonction première du barrage fut de fournir de l’électricité à l’industrie de l’aluminium. Sa capacité d’origine était de 912 MW, augmentée à 1020 MW en 2006.
Le barrage fait partie d’un complexe englobant une fonderie d'aluminium à Tema et un réseau de lignes à haute tension traversant le sud du Ghana. La fonderie devait fournir suffisamment de revenus pour permettre d’exploiter les mines locales de bauxite sans devoir se reposer sur les importations.
Le projet de fonderie fut supervisé par la Kaiser Aluminium, et la fonderie elle-même est gérée par la Volta Aluminium Company (VALCO), toutes deux sociétés de capitaux américains.
Nous quittons dès lors les rives du lac en direction du littoral qui est en visuel, loin devant nous. Le sol devient vallonné. Il est temps de contacter Accra Tour, nous signalant à 29 NM, secteur nord, en attente d’atterrissage. Nous sommes pris en compte pour une finale directe vers la piste 21, QNH 2992.
Le cap au 210 nous place dans le faisceau de l’ILS. La ville d’Accra est en vue. Au point D029I, le cap est maintenu et la vitesse est réduite à 140 kts.
Assez rapidement, nous recevons l’autorisation de nous poser en piste 21, vent calme.
L’approche en automatique posant quelques problèmes (déviance de la piste), nous reprenons la main pour un poser en manuel. Le train est baissé et les volets sont sur 1 cran. Ma vitesse réduite à 120 kts. La piste est en approche. Sur le nez de piste, les volets passent à 2 crans et les roues touchent le sol en douceur.
Nous sortons par la première bretelle. Au point d’arrêt final, Accra Sol est sollicité pour un roulage vers le parking. Nous devons rouler pour l’aire de l’Aviation civile, taxiway en service.
Nous procédons au roulage et, sur l’emplacement requis, les moteurs sont coupés à 13h10.
Ville de ACCRA
Accra est la capitale du Ghana. Il s'agit de la ville la plus peuplée du pays (1.658.937 habitants en 2000, 2.263.785 en 2009) dont elle constitue le centre politique, administratif, économique et financier.
Le site d'Accra se trouve en territoire Ga, une ethnie encore aujourd'hui dominante dans la Région du Grand Accra. Le site s'est développé à partir des forts qui ont été bâtis par les Européens pour la traite négrière (Britanniques, Néerlandais et Danois) au XVIIe siècle.
Le site d'Accra se trouve en territoire Ga, une ethnie encore aujourd'hui dominante dans la Région du Grand Accra. Le site s'est développé à partir des forts qui ont été bâtis par les Européens pour la traite négrière (Britanniques, Néerlandais et Danois) au XVIIe siècle.
Le premier fut Fort Christiansborg, ou Fort Osu, construit par le marchand néerlandais Henry Caerlof en 1652 avec la permission du roi d'Accra, son partenaire en affaires. En 1660, le contrôle est passé à la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales puis au Danemark, au service duquel, en 1657, Henry Caerlof s'était placé.
En 1877, Accra remplace Cape Coast comme capitale de la colonie britannique de Côte-de-l'Or. Elle devient un centre économique avec la construction d'une voie ferrée vers l'arrière-pays minier et agricole. Elle demeure la capitale lorsque le Ghana accède à l'indépendance, le 6 mars 1957.
En 1958, la Conférence panafricaine des Peuples, réunissant l'Afrique subsaharienne ainsi que le Maghreb et l'Égypte, se réunit à Accra et décida de soutenir les mouvements d'indépendance en Afrique. La commission de la Défense de l'Organisation de l'unité africaine est basée à Accra depuis.
Centre ville d’Accra
Situation
Accra est une ville côtière sise sur le Golfe de Guinée. La ligne de la côte est faite de plages et de lagons dont l'un - le lagon de Korle - pénètre jusqu'aux abords du marché de Makola, au cœur de la ville.
Situation
Accra est une ville côtière sise sur le Golfe de Guinée. La ligne de la côte est faite de plages et de lagons dont l'un - le lagon de Korle - pénètre jusqu'aux abords du marché de Makola, au cœur de la ville.
Climat
La zone d'Accra est arrosée par une moyenne de 725 mm d'eau par an qui tombe principalement durant une première saison des pluies qui s'étend d'avril à juin et d'une seconde saison des pluies moins marquée de septembre à novembre. Les températures maximales sont en moyenne comprises entre 24 °C et 31 °C mais peuvent atteindre près de 40 °C. Elles sont observées avant la saison des pluies, pendant les mois de février et mars. Les minimales sont en moyenne comprises entre 23 °C et 27 °C, pendant la période estivale située entre les deux saisons des pluies (juillet et août).
Economie
L'économie d'Accra est riche et variée. Si les bureaux sont disséminés dans la ville (notamment les quartiers d'Accra Central, Adabraka, Cantonments et Airport Residential), l'activité manufacturière est elle concentrée dans la North Industrial Area du quartier de Kaneshie, et dans une moindre mesure dans le quartier d'Adabraka. Les activités industrielles principales sont la transformation alimentaire de produits agricoles, les industries du bois et la fabrication de contreplaqué, le textile, l'habillement et l'industrie chimique.
La ville dispose de nombreux marchés dont les plus importants sont ceux de Makola I et Makola II (Agbogbloshie), Kaneshie et dans une moindre mesure Nima et Dansoman. Accra possède une bourse.
Dans la ville s'est mise en place une chaîne marchande autour de la gestion des déchets électroniques. Selon Nyaba Ouedraogo, photographe franco-burkinabé, "Les Ghanéens installés en Europe et aux États-Unis récupèrent les vieux ordinateurs et les envoient par bateau au port de Tema, où des grossistes rachètent les stocks. Les machines sont ensuite acheminées vers la décharge d’Accra, où des acheteurs les récupèrent pour les faire brûler par des enfants. "
Transport ferroviaire
Le modeste réseau ferré ghanéen, qui date de l'époque coloniale, part d'Accra et est relié au principal port en eaux profondes du pays, Tema, ainsi qu'au second port ghanéen Takoradi, à la deuxième ville du pays, Kumasi et aux champs aurifères des régions Ashanti et occidentale.
Aéroport international de Kotoka
L’aéroport international de Kotoka (code AITA : ACC • code OACI : DGAA) est le principal aéroport du Ghana ; il dessert Accra, la capitale du pays. Il est géré par la société aéroportuaire Ghana Airports Company Limited et a accueilli, en 2006, 1.083.431 passagers. L'aéroport international de Kotoka est le plus grand aéroport du Ghana. Coordonnées : 5° 36’ 19’’ nord 0° 10’ 00» ouest
Il dispose d’une seule piste : Direction Longueur Surface
03/21 3.403 m (11.165 ft) asphalte