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Etape 5

Natitingua - Parakou - Cotonou

Aéroport : Cotonou (Bénin)

Longitude : 2°,23’ est   Latitude : 6° 21’ nord   Altitude : 9 m   ICAO : DBBB

METAR : 2017/11/24 08:00 DBBB 240800Z 29003KT 250V320 9999 FEW012 28/25 Q1012 NOSIG

Décodage :
METАR du 24 à 08h UTC pour DBBB :
Le vent provient d'ouest (290°) avec une vitesse de 3 nœuds (5 km/h).La provenance du vent est sujette à variation entre ouest-sud-ouest (250°) et nord-ouest (320°). La visibilité est supérieure à 10 km. Il y a 10.000 m de visibilité. Quelques nuages à 1.200 pieds (360 mètres). La température est de 28 °C. Le point de rosée est de 25 °C. L'humidité relative est de 84%. L'indice Humidex est de 40. La pression au niveau de la mer est de 1012 hPa.

DBBB Cotonou étant le seul aéroport / aérodrome du Bénin possédant un METAR, il est le seul a pouvoir être utilisé.

Nous sommes malgré tout sur le terrain de DBBN Natitingou et les moteurs sont lancés à 09h00 locales. DBBN Trafic est avisé que nous roulons pour la 4. Étant stationnés sur l’herbe, un léger push-back est nécessaire pour rejoindre la piste toute proche. Il suffit de rouler jusqu’au nez de piste où un demi-tour est effectué.

DBBN Trafic est avisé que nous décollons de la 4, départ nord. Les moteurs sont lancés et c’est le décollage, cap 39 dans l’axe. Le train est rentré et le PA est connecté. Rapidement, notre cap passe au 05.  C'est l'éloignement de DBBN.

 

Plus avant, ACCRA Contrôle est contacté pour un guidage radar. Transpondeur sur 0377, le contact radar est pris à 27 NM, secteur nord de DBBN, 6.500 ft, altimètre 2992.

Nous nous dirigeons vers le parc national de la Pendjari (PNP). Il s’agit d’une aire protégée du Bénin située à l'extrême nord-ouest du pays, dans le département de l’Atacora, sur les communes de Tanguiéta, Matéri et Kérou, à la frontière du Burkina Faso. Il fait partie de la Réserve de biosphère de la Pendjari (RBP), créée en 1986, qui englobe, outre le parc, des zones de chasse et une zone tampon.

L'ancienne aire de chasse destinée à l'administration coloniale acquiert en 1954 le statut de Réserve partielle de faune de la boucle de la Pendjari, avant de devenir Réserve totale de faune de la Pendjari l'année suivante. En 1959 les zones cynégétiques de la Pendjari et de l'Atacora sont créées. La Réserve de faune devient Parc national de la Pendjari en 1961.

 

Le 16 juin 1986, le statut de réserve de biosphère est accordé par l'UNESCO. Le 2 avril 1996 est créé le Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF), un Office d’État à caractère social, scientifique et culturel, doté d’une personnalité morale et d’une autonomie financière, qui a en charge les aires protégées de la Pendjari et du W. La même année sont créées les Associations villageoises de gestion des réserves de faune (AVIGREF), des organisations de villages riverains et partenaires directs du CENAGREF.

En 2007, la zone autour de la vallée de la rivière Pendjari est reconnue comme « zone humide d'importance internationale » dans le cadre de la convention de Ramsar. Le 31 mars 2009, le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature du Bénin dépose auprès de l'UNESCO un dossier de candidature en vue de l'inscription du PNP sur la liste indicative du patrimoine mondial. Le 7 juillet 2017, le parc est inscrit au patrimoine mondial.

 

Situation géographique

La Réserve de biosphère de la Pendjari (RBP) fait partie du plus grand ensemble d’aires protégées d'Afrique de l’Ouest, le complexe WAP (W-Arly-Pendjari), qui comprend aussi la Réserve de biosphère transfrontalière W (Bénin-Niger-Burkina Faso), et plusieurs aires protégées de statuts divers au Burkina Faso (Réserve partielle de Pama, Réserve totale de faune d'Arly, Réserve du Singou) et au Togo (Parc national de la Kéran, réserve de faune Oti-Mandouri), sur une superficie totale d'environ 50 000 km2.

 

La RBP couvre environ 5.000 km2, soit 10 % de l'ensemble. Ses limites géographiques sont comprises entre 10°30’ et 11°30’ de latitude Nord et 0°50’ et 2°00’ de longitude Est. Depuis Cotonou, par la route, le parc est accessible par les postes forestiers de Porga ou de Batia (environ 730 km), depuis Ouagadougou (Burkina-Faso) par le pont d'Arly (527 km) – qui le relie à la réserve totale de faune d'Arly –, ou depuis Niamey (Niger) par Kandi et Founongo (290 km).

 

Climat

La réserve est bien arrosée, avec des précipitations annuelles moyennes comparables à celles que l'on observe dans le sud du Bénin, de l'ordre de 1.000 à 1.100 mm. La saison de pluies s'étend de la mi-mai au mois d'octobre. Une saison sèche et fraîche, marquée par l’harmattan, lui succède de novembre à février, elle-même suivie d'une saison sèche et chaude de mars à mi-mai, avec des températures pouvant atteindre 40°C.

 

Hydrographie

200 des quelque 300 km de la rivière Pendjari se trouvent dans l'enceinte du parc. C'est le seul cours d'eau permanent, même s'il tarit à plusieurs endroits en saison sèche, de même que de nombreuses mares, à l'exception de la mare Bali, située au centre, en savane sur terrain exondé. La concentration des animaux y étant souvent élevée, elle est particulièrement propice à l'observation.

Flore

La végétation est variée, avec 241 espèces végétales réparties en 53 familles recensées sur l'ensemble du site et réparties entre 7 à 9 formations végétales, selon les auteurs : forêt riveraine (Parinari congensis, Pterocarpus santalinoides ; forêt galerie (Khaya senegalensis, Vitex chrysocarpa ou Cola laurifolia) ; forêt dense sèche (Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis) ; forêt claire (Anogeissus leiocarpus, Daniellia oliveri) ; savane boisée (Combretum spp, Pterocarpus erinaceus) ; savane arborée (Combretum spp) ; savane arbustive (Acacia gourmaensis, Crossopteriyx febrifuga) ; savane saxicole (Detarium   microcarpum  ,   Burkea   africana)   ;   savane

marécageuse (Terminalia macroptera, Mitragyna inermis, Acacia sieberiana.).                       Baobab au Bénin

​Le long de la rivière Pendjari et de la falaise de l’Atacora, plusieurs espèces d'arbres, telles que Adansonia digitata (baobab), Anogeissus leiocarpus (bouleau d'Afrique), Vitellaria paradoxa (karité) ou Parkia biglobosa (néré) témoignent de l'existence de villages et de champs antérieure à la création de la réserve.

Faune

Le guépard est l'emblème du parc national de la Pendjari. On le trouve dans les savanes herbeuses, notamment le long de la rivière Pendjari. Les lions y sont peu nombreux (une cinquantaine) peut-être à cause de l'importante concurrence exercée par de nombreux autres carnivores. Ceux-ci, outre le guépard, sont principalement le lycaon, l'hyène, le chacal et le léopard. Les lions de la Pendjari se distinguent par la quasi absence de crinière chez les mâles.

Parmi les grands herbivores, on observe la présence d'hippopotames, l'Hippopotamus amphibius bien connu qui  peut  peser  jusqu'à 3 ou 4  tonnes. Un  autre   grand

herbivore est bien sûr l'éléphant d'Afrique. L'éléphant d'Afrique occidentale a les défenses un peu moins longues que celui d'Afrique de l'Est.

Parmi les grands herbivores, on observe la présence d'hippopotames, l'Hippopotamus amphibius bien connu qui peut peser jusqu'à 3 ou 4 tonnes. Un autre grand herbivore est bien sûr l'éléphant d'Afrique. L'éléphant d'Afrique occidentale a les défenses un peu moins longues que celui d'Afrique de l'Est.

Les autres herbivores importants que l'on trouve dans le parc sont le damalisque (ou topi), l'hippotrague (ou antilope chevaline), le cobe de Buffon, le cobe Defassa (ou waterbuck ou antilope sing-sing), le bubale et le buffle d'Afrique.

Problématique

D'après une évaluation faite par la CENAGREF béninoise, le parc national de la Pendjari et ses zones de chasse sont les moins dégradés du Bénin, et la situation est nettement plus favorable que dans le parc national du W du Niger voisin. La flore y est encore intacte. Le Bénin dispose de réelles compétences en matière de connaissance de la faune des zones protégées. La faune du parc, bien qu'en diminution, n'est pas encore vraiment menacée. Un nouveau système de surveillance a été mis en route, avec occupation permanente des espaces protégés. On voit déjà les signes de repeuplement par les espèces de mammifères menacés.

 

Un facteur favorable est que la densité de la population humaine est encore assez faible, et son accroissement naturel ne menace pas la biodiversité. Les autorités du Bénin montrent de l'intérêt à la protection de l'environnement et semblent décidés à adopter une politique volontariste en ce qui concerne la participation des populations locales. De plus une série d'organisations et d'ONG étrangères se sont investies dans la conservation de la nature au Bénin et ailleurs en Afrique. Parmi elles se trouvent d'appréciables bailleurs de fonds.

Proche de la frontière, le cap passe au 74. C’est ici que Niamey Contrôle procède à un pointage radar. Sur la gauche, nous passons le terrain de DFER Arly et procédons à une longue ligne droite de 100 NM. Nous allons couper la rivière Penjari  précédemment citée. Pour mémoire, disons que la Pendjari ou Oti est une rivière d'Afrique de l'ouest qui coule au Burkina Faso, au Bénin, au Togo et au Ghana. Dans ces deux derniers pays, elle est connue sous le nom d'Oti. Elle est un affluent du fleuve Volta auquel elle donne ses eaux en rive gauche au niveau du lac Volta.

Rapidement, nous survolons la rivière Alibori dont nous allons parler plus avant.

 

Plus avant, au point 1203E, le cap au 37 nous amène sur le Parc National du w. Niger. Ce dernier se trouve au cœur d'un complexe naturel transfrontalier de près d'un million d'hectares géré conjointement par le Bénin, le Niger et le Burkina Faso et protégé depuis 2007 par la convention de Ramsar.

Le parc est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996 et reconnu en tant que réserve de biosphère transfrontalière depuis 2002 par l'UNESCO. Il doit son nom à la forme en W d'une série de méandres du fleuve Niger en ces lieux.

Vue satellite de la région mettant en évidence la forme en W du fleuve Niger

Faune et flore

Le parc est réputé pour ses grands mammifères et notamment : oryctéropes du Cap, babouins, buffles, caracals, guépards, éléphants, hippopotames, léopards, lions, servals et phacochères. Il constitue un abri pour la dernière population connue de Giraffa camelopardalis peralta, et un habitat pour quelques-uns parmi les derniers éléphants sauvages d'Afrique occidentale. 

Dans les zones humides (plans d'eau et zones d'inondation, notamment du fleuve Niger), se trouvent des hippopotames, des lamantins d'Afrique, crocodiles, guibs harnachés, buffles, éléphants, et plus d'une centaine d'espèces de poissons. Dans les forêts-galerie on trouve des reptiles tels des varans du Nil, des pythons, etc.

 

Les zones de forêt sèche abritent surtout une faune d'ongulés (céphalophes, hippotragues, damalisques, etc.) à laquelle elles fournissent subsistance et abris. Les portions couvertes de savane buissonnante, que l'on retrouve surtout sur les sols peu fertiles des plateaux, abritent antilopes, éléphants, girafes, lycaons et guépards.

 

Le territoire du parc héberge également d'importantes populations d'oiseaux, et particulièrement nombre d'espèces migratrices. Plus de 350 espèces d'oiseaux ont été identifiées dans le parc. Nombreux sont les oiseaux aquatiques dans les zones humides.

À signaler aussi une particularité botanique de la région du W du Niger, à savoir la présence d'importants peuplements de baobabs (Adansonia digitata). On les retrouve surtout près de ruines d'anciens villages fortifiés, ce qui pourrait signifier une origine anthropique. Le parc, dans sa partie Nigérienne, abrite également la limite méridionale de l'extension des plateaux à brousse tigrée du Niger.

Baobabs (Adansonia digitata ), parc du W du Niger

Situation actuelle et problèmes

L'évaluation faite par la CENAGREF béninoise est assez inquiétante. Elle souligne le « flagrant manque d'efficacité » de la gestion de la faune et du parc, dû au manque de formation des agents, au manque de motivation, au manque d’organisation, ainsi qu'à l'insuffisance de moyens matériels.

Toujours d'après la CENAGREF, le braconnage sévit et continue à décimer les populations de grands mammifères. La transhumance conduit chaque année des milliers de têtes de bétail à l'intérieur du parc et est responsable de multiples dégradations. De plus, le besoin croissant en terres pour la production agricole (surtout le coton) amènent les populations locales à cultiver dans le parc. Ces populations ne bénéficient pratiquement pas des retombées de l'exploitation du parc ni des zones de chasse, et ont de mauvais rapports avec les forestiers. La diversité des ethnies locales compliquent l'application des mesures participatives (dangers de conflits ethniques). 

Enfin, la dégradation de la couverture végétale, sans être irréversible, est alarmante.

Au NDB TYK, sur le terrain de DBBK Kandi, le cap passe au 250.

 

Au point suivant, le cap au 186 nous amêne sur la Forêt de l’ALIBORI Supérieur. Partagée par les départements de l’Alibori, de l’Atacora et du Borgou, la forêt  classée dite de l’ « Alibori supérieur »  a vu expulser de son sein certains producteurs qui, pour faute d’espace, ont été obligés d’empiéter une partie de cette forêt classée par les agents des eaux et forêt sur instruction de leur hiérarchie.

L’objectif est de montrer l’impact de l’exploitation des ressources biologiques sur l’évolution des formations végétales dans la forêt classée de l’Alibori Supérieur (secteur de l’arrondissement de Bagou) au Bénin. Une étude s’appuie sur l’interprétation de photographies aériennes avec un contrôle de terrain et des enquêtes socio-économiques. Elle montre que les principales formes d’exploitation sont l’agriculture, l’élevage, le braconnage, l’exploitation forestière et l’usage des plantes médicinales. Cette exploitation a eu   pour   effet,   entre   1975   et   1998,   une   régression  des

régression   des   galeries   forestières,    forêts claires, savanes boisées, savanes arborées et arbustives au profit des champs et jachères. Au total, cette régression a concerné 41 % de la superficie du secteur d’étude.

Nous avons ici une longue ligne droite plein sud. Nous suivons le cours de l’Ouémé. Plus avant, nous entrons dans la forêt de l’OUEME Supérieur.

 

Le bassin de l’Ouémé de part sa position géographique représente un enjeu territorial important pour les activités économiques du Bénin. Les activités économiques exercées par les populations résidentes restent une préoccupation qui influence les réflexions dans le cadre de la gestion de l’environnement. Sur le bassin de l’Ouémé, les principales activités économiques menées sont :

Le coton 

 

Agriculture : sur le bassin de l’Ouémé à l’instar du pays, l’agriculture est du type pluvial et de subsistance. L’irrigation est embryonnaire et se limite aux périmètres maraîchers et aux anciennes fermes d’état. Le bassin de l’Ouémé qui s’étend de l’océan atlantique jusqu’au pays Borgou au Nord et dans la Donga au Nord Ouest, traverse plusieurs zones climatiques (subéquatoriale et soudanien).

Dans sa partie méridionale, faite de vallées et de zones deltaïques, l’agriculture est essentiellement orientée vers les cultures vivrières. La partie centrale attire les ouvriers agricoles pour ces cultures industrielles telles que le coton, l’arachide, le tabac et la canne à sucre. L’outil principal de travail de l’agriculteur demeure pour la majorité la houe. Le secteur occupe  environ 61.1% de la population sur l’ensemble du Bassin. Elle constitue le premier secteur pourvoyeur de ressource aux ménages.

Sur le bassin de l’Ouémé, les terres cultivables sont évaluées à 39.903 km² et moins de 10% sont réellement exploités. Les techniques culturales pratiquées ne sont pas favorables à l’environnement et à la protection des ressources naturelles tels les eaux, la végétation et les sols. Il s’agit de l’agriculture itinérante sur brûlis dont les conséquences sont entre autres : la dégradation des terres, la destruction de la faune et de flore et les laboures sur billons ou à plat qui ne tiennent pas compte des pentes de terrain. L’utilisation des engrais chimiques est modérée car la région à une faible production de coton. Les principales cultures sont le sorgho, le mil, le maïs, le manioc, l’igname, le fonio, le voandzou, le riz et le niébé.

Le Voandzou ou pois bambara 

Autrefois connue dans toute l’Afrique de l’Ouest, cette petite légumineuse originaire du Mali n’est plus très courante. Ses fruits sont très semblables à ceux de l’arachide, dont l’introduction de la part des colons a causé un abandon quasi-total du voandzou. Aujourd’hui, rares sont ceux qui s’en souviennent encore.

 

C’est une plante très intéressante, qui présente une excellente saveur et une très grande résistance aux maladies et aux hautes températures. Principalement cultivés dans la région de Tambacounda, dans l’Est du pays, les voandzou sont consommés comme en-cas par les enfants, bouillis avec leur coque lorsqu’ils sont encore frais ou grillés en remplacement des arachides.

Pêche : c’est la pêche continentale qui domine sur le bassin de l’Ouémé, notamment dans les vallées et les zones deltaïques. Les techniques de pêche utilisées sont : La pêche à l’épervier, la pêche aux filets maillants, la pêche aux nasses, la pêche aux palangres. La pêche continentale fournie les 73 % de la production halieutique sur le Bénin. La jacinthe d’eau colonise beaucoup de plans d’eau, empêchant la survie et le développement des poissons, la navigation et la pêche ; le système de capture élevage que sont les “acadja ” et les enclos sont actuellement source de nombreux conflits entre les pêcheurs.

Commerce : le bassin de la Volta au Bénin est un bassin producteur de vivres notamment le sorgho, le maïs, le niébé, l'arachide, le fonio, le riz et dans les zones humides, l'igname. Les activités commerciales reposent sur les échanges de produits agropastoraux, les produits forestiers et l’exploitation des ressources minières. La proximité de certaines communes du bassin avec le Nigéria favorise des échanges commerciaux notamment des produits pétroliers, de vivres et de matériaux de toutes natures.

 

Transport fluvial : Le transport fluvial est très peu développé et le transport artisanal par des pirogues s’opère sur le cours principal de la Pendjari. Ce transport artisanal est souvent entravé par la présence de végétaux flottants plutôt très envahissants, notamment la jacinthe d’eau.

Élevage : Sur le bassin de l’Ouémé, la production nationale concerne les ovins, les caprins, les porcins, les lapins, les bovins et les volailles. Les maux dont souffre l’élevage sont  la  transhumance  et  les problèmes  fonciers que  cela entraîne, l’inexistence d’une filière organisée pour le secteur, les problèmes liés à la conservation des produits et enfin les difficultés d’accès aux crédits par les jeunes promoteurs.

 

La transhumance est pratiquée à partir du mois de Décembre de chaque année jusqu’au mois de Mars à Avril. Ces transhumants proviennent des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria.

Ils ont comme destination le Togo ou le Ghana (L. N’DA et Al, 2005). En cas de conflit, seul le chef traditionnel tranche en infligeant aux transhumants des amendes qu’ils payent ou bien c’est leur expulsion immédiate par un départ brutal de la région.

Exploitation forestière : Elle s’est traduite par une pression importante sur les ressources forestières par les populations riveraines qui, à la recherche de terres fertiles, des sources d’énergie (bois de chauffe et de charbon de bois), procèdent à des abattages dont la fréquence de prélève dépasse la capacité de régénérescence de la ressource. En plus des catégories précitées d’exploitation, il convient d’ajouter les pressions exercées par les exploitants de bois de service ou d’œuvre. L’exploitation forestière constitue aujourd’hui une menace sérieuse pour l’environnement et les ressources naturelles.

DBBP Trafic est avisé que nous sommes actuellement en base 22. Le cap au 135 nous place en finale. Il n’y a aucun vent et le terrain n’a pas d’ILS. Nous passons donc en manuel.

 

Le train est baissé et les volets sont sur 1 cran. La vitesse est maintenue à 120 kts pour l’approche.

Pratiquement sur le nez de piste, les volets sont sur 2 crans, vitesse 100 kts. Les roues touchent le sol en douceur et nous roulons jusqu’à la petite zone d’avitaillement perdue en bordure de la piste, où les moteurs sont coupés à 10h45. DBBP Trafic est avisé que la piste est libérée.

Parakou est la plus grande ville du nord du Bénin et la préfecture du département du Borgou. Elle est située sur la route principale traversant le Bénin du nord au sud. Parakou est reliée à Cotonou par la voie goudronnée principale inter-état, la plus fréquentée d'ailleurs, et également par la ligne de chemin de fer Bénin-Niger non fonctionnelle.

 

La commune de Parakou connaît une très forte augmentation de sa population : elle a doublé en vingt ans, puisqu'elle est passée de 103.577 habitants en 1992 à 149.819 en 2002 (RGPH3). Lors du recensement de 2013 (RGPH-4), la commune comptait 255.478 habitants.

La commune de Parakou comprend environ en moitié de musulmans, disséminé dans tous les recoins de la ville et dont la plupart se retrouvent dans la grande mosquée  de Parakou, connue  pour son aspect  fortifié et ses

carreaux rouges, lieu de référence religieux par excellence pour cette communauté .

Près d'un tiers de la population est catholique. L'archidiocèse de Parakou a été créé en 1948, alors que la région était placée jusqu'à l'époque sous le contrôle de l'archidiocèse de Niamey ; il est l'un des deux archidiocèses du Bénin. La ville a reçu la visite du pape Jean-Paul II en 1993, il y a célébré une messe dans le stade municipal le 4 février 1993.

La commune connaît par ailleurs une très forte progression de la pratique dans les commu- nautés évangélistes, notamment  les  témoins de

Jéhovah, qui y ont un centre de traduction biblique actif dans plusieurs langues locales (bariba, fon, goun, jula, kabyè, mooré, Nagot, yoruba, zarma) qui expédie ses ouvrages dans tous les pays de la région, au Bénin, au Burkina, au Niger et au Togo.

Ses principales industries sont la fabrication d'huile d'arachides et la brasserie. L’économie locale est également centrée sur l’exploitation forestière, la culture et l’égrenage du coton et la production du kapok.

Le kapok est une fibre végétale que l'on tire de fruits de plusieurs arbres de la famille des Bombacaceae. On utilise plus particulièrement   ceux  de  Celba

pertandra, le kapikier (également

nommé  "fromager",   un   grand

arbre des zones tropicales, originaire de Java. Au Bénin, cet arbre porte ces deux noms. Quand on parle du duvet contenu dans la cabosse, on parle de kapok, l’arbre s’appelle alors le kapokier. Pour celui est intéressé par le bois, on parle de fromager. La seule utilisation industrielle que l’on connaisse, c’est l’emploi du duvet pour le rembourrage des sièges. D’où son nom d’arbre coton. Aujourd’hui, ce duvet est remplacé par des produits synthétiques. Pourtant, dans le département de l’Atacora, dans le nord de la République du Bénin, plus précisément dans la forêt classée de Sayakrou, des planteurs essaient de domestiquer le kapokier. Cette fibre très légère a pour caractéristique son imperméabilité et son imputrescibilité. Elle est constituée par les poils fins et soyeux recouvrant les graines. Elle est en revanche très inflammable, caractéristique qui a causé l'incendie et la perte du paquebot Normandie dont les gilets de sauvetage en kapok ont pris feu par accident.

Parakou Airport (IATA: PKO, ICAO: DBBP) est un aéroport a usage public localisé à 1 km au nord-ouest de Parakou, à Borgou, au Benin.

Le terrain comporte des infrastructures, une piste d’atterrissage, une aire de stationnement, le parking avions, l’aérogare, la tour de contrôle, les voies d’accès, etc., tout ceci strictement non modélisé dans Flight Simulator, bien entendu...!

L’ensemble des travaux déjà exécutés au 12 avril 2014 est évalué à environ 40 milliards de francs CFA. 26 autres milliards seront nécessaires pour l’achèvement    des   travaux   et   l’équipement  de

l’aéroport. Cette somme prend en compte l’extension pour un montant de 12 milliards de la piste d’atterrissage à 3.300 m. Le président de la République s’est réjoui de l’accélération des travaux, ce qui augure de l’achèvement et de la mise en service dans un futur proche de ce nouveau joyau du patrimoine aéroportuaire béninois.

L’aéroport de Tourou, qui permet de relier la métropole du nord-Bénin aux grandes capitales du monde, est un investissement stratégique pour le développement de la région. Il facilitera notamment l’intensification des échanges commerciaux avec les pays de l’hinterland et d’autres capitales de la sous-région et fera de Parakou un grand pôle économique sous-régional.

Cet aéroport est doté de tous les équipements susceptibles de le hisser sans peine aux standards internationaux.

Il dispose d’une seule piste :

                           Direction             Longueur              Surface

                              04/22          1.600 m / 5.250 ft           DIRT

                                                                O

                                                  o           o

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